Déchets : les volumes traités par Suez repartent à la hausse
Au total, le chiffre d'affaires de Suez Environnement s'est établi à 3,3 milliards d'euros au premier trimestre, en hausse de 1,2 % en organique (- 2,1 % en données brutes), pour un résultat brut d'exploitation de 552 millions (+ 3,2 % en organique, - 2,2 % en données brutes).
Globalement « ce premier trimestre 2014 est caractérisé par une performance satisfaisante de notre groupe dans les trois divisions et ce, dans un contexte économique qui semble se stabiliser en Europe. L'activité Eau Europe progresse grâce à la poursuite efficace de notre politique commerciale, le développement des nouveaux services et des indexations tarifaires satisfaisantes. Les activités à l'International, tant en Asie, en Afrique qu'en Amérique du nord, sont en croissance. Par ailleurs, l'amélioration sensible de l'activité Déchets observée en fin d'année dernière se poursuit. Elle se matérialise par une hausse des volumes traités de 1,7% au premier trimestre qui résulte à la fois d'un environnement macroéconomique qui semble se stabiliser et du démarrage des nouvelles installations. Enfin, grâce au maintien de la discipline en termes de génération de liquidités, le groupe a continué à accroitre sa flexibilité financière», a indiqué son directeur général, Jean-Louis Chaussade, dans un communiqué.
Cela dit, Suez Environnement souffre toujours de la morosité du secteur de la gestion de l'eau et des déchets en Europe. La faiblesse de la consommation liée à la crise économique, la régulation plus stricte sur l'environnement et l'assèchement des conditions de crédit à long terme ont réduit le nombre de contrats potentiels.
Outre les déchets en Europe, l'activité eau sur le Vieux Continent a, elle, enregistré une croissance organique de 3,7 %, tandis que la branche international serait en hausse sensible, si elle n'avait été impactée par l'activité cyclique de Degrémont (qui a souffert de la fin de certains contrats au Chili et au Moyen-Orient), la filiale de construction d'usines et d'installations de traitement des eaux. Plus de difficultés, donc, à l'international sur ce premier trimestre : le chiffre d'affaires a reculé de 10,2% en données publiées et de 3% en donénes organiques.
A cela s'ajoute l'effet du renforcement de l'euro, face notamment au dollar australien et au peso argentin, qui a pesé à hauteur de 94 millions d'euros sur le chiffre d'affaires du premier trimestre. Suez Environnement n'a pas manqué de confirmer ses objectifs financiers ; le groupe mise pour cette année sur une croissance organique supérieure ou égale à 2% de son résultat brut d'exploitation et sur un cash flow libre d'environ 1 milliard d'euros.