Déchets : le Siredom inaugure un nouvel éco-centre

Et de 18 ! Le Siredom, qui a pour mission de gérer les déchets de 140 communes en Essonne, mais également en Seine-et-Marne, a inauguré, le 5 mai dernier, son 18 ème éco-centre, au Coudray-Montveaux, ce nouveau dispositif renforçant le réseau destiné à capter un plus gros tonnage de déchets.
Avec plus de 500 000 visites annuelles, et près de 100 000 tonnes de déchets collectées par ce biais qu'est la déchetterie, le déploiement du réseau devenait incontournable, d'où un programme d’investissements (sur 3 ans) visant la construction de nouveaux équipements d'une part, et la modernisation de déchèteries existantes, d'autre part.

En parallèle, il faut se tenir prêt à répondre aux nécessités imposées par la naissance et/ou le développement de nouvelles filières telles que les déchets de plâtre, le tout venant valorisable, les meubles, mai également l’installation de bennes dédiées au réemploi...
En d'autres termes, les déchetteries d'hier s'apparentent davantage aujourd'hui à de petits centres de valorisation dynamiques, qu’à des plateformes d’apport volontaire de déchets, qui seraient utilisées de manière occasionnelle. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les déchèteries deviennent des « Eco-centres », une nouvelle appellation qui traduit mieux l'évolution de l'utilisation qui en est faite, laquelle permet la valorisation de ressources.

Si le nouvel éco-centre installé au Coudray-Montceaux (sur la N 7, en direction de Fontainebleau), a été inauguré fin de semaine dernière, il n'ouvrira ses portes au public qu'en juin prochain. Cette déchetterie moderne, dix huitième installation du genre sur le territoire géré par le Siredom, proposera aux usagers dix quais, qui leur permettront d'amener et déposer des déchets aussi divers que des ferrailles, gravats, encombrants et déchets verts, étant entendu qu'il est équipé aussi, d'un local spécifique dédié aux DEEE (afin d'éviter les vols) et au stockage des DDS (question de sécurité).
Près d'une centaine d'arbres et un toit végétalisé complètent l'ensemble (qui a nécessité un investissement de 1 750 000 euros) qui se veut, et qui est esthétique.
