Déchets forestiers : Veolia ne reste pas de bois
Dans le monde, 30% des bois abattus dans les exploitations forestières restent sans emploi. Ces déchets constituent pourtant une précieuse ressource énergétique dont il convient d'organiser la valorisation...
Après l'abattage des arbres et le façonnage des grumes, les branchages résiduels forment ce que l'on appelle les rémanents forestiers ; leur volume est estimé à 30% de celui des bois abattus. Pour l'exploitant forestier, ces déchets représentent une contrainte et un coût : ceux de l'entretien nécessaire des aires de plantation.
En Finlande, une machine a déjà fait ses preuves : la "fagoteuse". Sans nécessaire distinction entre résineux ou feuillus, entre grande ou petite longueur, entre bois sec ou fraîchement coupé, elle ramasse et compacte très fortement en formant des fagots qui pourront être stockés et sécher à l'air libre.
Le processus de transformation se poursuit avec les opérations de broyage du bois, puis de fabrication de plaquettes qui permettent enfin d'approvisionner les chaufferies avec un combustible propre et homogène.
La filière bois représente aujourd'hui 600 000 tonnes en France pour Veolia Propreté qui s'est fixé un objectif de 1,5 million de tonnes à l'horizon 2010. Ce développement suppose des investissements qui impliquent à leur tour de sécuriser les accès aux gisements. Pour cela, le Groupe noue aujourd'hui des parteneriats avec les exploitants forestiers.
En retour des garanties d'approvisionnement qu'ils apportent, Veolia les assure d'un service qui améliore leur productivité et crée de la valeur ajoutée avec un nouveau débouché pour leur exploitation.
En rapport avec le sujet, nous vous renvoyons à la lecture des articles suivants :
- Biomasse et bois énergie : un état des lieux
- GFDD : la valorisation durable des bois et forêts
- Italie : focus sur la biomasse forestière