
Sur la base d’une étude exclusive, l’UFC-Que Choisir pointe les lacunes de l’organisation du tri et du recyclage des déchets en France, alors que le projet de loi Transition énergétique est toujours en discussion. Elle réclame une régulation transparente et indépendante du secteur, ainsi que "l’adoption urgente d’une politique cohérente de prévention et d’information des consommateurs afin que moins de déchets soient produits et perdus, et que plus d’entre eux soient transformés"...


Alors que réduire les déchets est le meilleur moyen de limiter leur impact environnemental et économique, seulement 1 euro par an et par habitant serait consacré à la prévention. "Notre enquête sur la communication autour des déchets, menée dans 64 départements grâce à notre réseau environnement, montre que seulement 40% des personnes enquêtées ont fait l’objet d’un message de prévention. De plus, seulement 6% des 80 produits analysés par l’association indiquent la part recyclable de l’emballage, ce qui n’aide pas le consommateur à faire des choix raisonnés au moment de l’achat", poursuit l’UFC-Que Choisir.
Autre problèmes identifiés : le consommateur est confronté à une myriade de logos tri ou verts qui sont source de confusion (au dire même d’Eco-Emballages, 59% des Français pensent à tort que le Point vert signifie "recyclable"), et les pictogrammes sur les consignes de tri se font trop rares. Ainsi, pas moins de 40% des produits analysés par l’association n’ont aucun pictogramme sur les modalités pratiques de tri. "Cette carence est d’autant plus problématique qu’une communication nationale sur la manière de trier est, aujourd’hui, rendue impossible par des modalités de collecte différenciées sur le terrain : 30 % des 'poubelles jaunes' pour les emballages ne sont pas jaunes", indique l'assocation.
Face à ce système qualifié de "désastreux", l’UFC-Que-Choisir appelle la Ministre de l’Ecologie et les Parlementaires à un plan ambitieux dans le projet de loi Transition énergétique pour :



