
Ce lundi 1er avril, Angers Loire Métropole et l’Ademe ont signé une convention de financement portant sur le Contrat d’Objectifs Déchets et Economie Circulaire (CODEC), pour une durée de 3 ans (2019-2021). Cette signature fait partie intégrante de la volonté de la Métropole de mettre en œuvre un programme d’économie circulaire afin d’optimiser la consommation de matière et réduire la production de déchets sur son territoire...



le développement de l’économie circulaire auprès des acteurs économiques : mise en place d’un dispositif d’accompagnement pour tous les acteurs économiques à travers l’Ecologie Industrielle et Territoriale (EIT), l’éco-conception et l’économie de la fonctionnalité ;
le lancement d’une grande mobilisation en faveur de l’économie circulaire : animation d’un réseau d’acteurs engagés dans l’économie circulaire, déploiement d’une dynamique d’éco-événement et d’une campagne de communication ciblée sur les enfants, les étudiants, les jeunes parents et les séniors.
Ce programme d’actions vise 3 grands publics-cibles : les habitants de l’agglomération ; les entreprises du territoire ; l’ensemble des établissements publics et privés gros producteurs de déchets. L’atteinte des objectifs est étroitement liée à la mobilisation des institutions économiques du territoire. Leur rôle principal est de créer des synergies entre les professionnels en faveur de l’économie circulaire. La Chambre d’Agriculture accompagne les métiers du végétal, les restaurants collectifs sur le gaspillage alimentaire et les biodéchets. La Chambre des Métiers et de l’Artisanat procède quant à elle à l’étude de nouvelles filières de valorisation des matériaux du bâtiment et accompagne les artisans dans leur démarche. Enfin, la Chambre de Commerce et d’Industrie aide au développement de l’EIT, notamment au sein du Marché d’Intérêt National (MIN) et accompagne les restaurants sur le gaspillage alimentaire et les biodéchets.

la réduction de -3% en 3 ans des déchets ménagers, soit 480 kg/habitant/an (la valeur initiale retenue est de 495 kg/habitant/an) ;
la réduction de 1.000 tonnes des déchets non inertes dirigés vers le stockage sur l’année civile par rapport à la valeur retenue (9.511 tonnes, année 2017) ;
la mobilisation significative des différents acteurs économiques.
