Déchets et composts : une collaboration tripartite

Le 30/11/2018 à 19:13  
Déchets et composts : une collaboration tripartite
 Veolia, l’INRA et Irstea ont choisi de signer une convention-cadre d’une durée de 5 ans pour poursuivre et développer leur collaboration dans le domaine de la gestion de l’eau et des déchets au service d’une agriculture durable, avec notamment un objectif de reconquête du potentiel agronomique des sols grâce aux composts issus de l’économie circulaire...

 Les 3 partenaires oeuvrent depuis de nombreuses années dans les domaines de la gestion des réseaux, du traitement et de la valorisation des effluents urbains et des boues, de la réutilisation des eaux usées. Ainsi l’INRA et Veolia collaborent depuis 20 ans dans le cadre du programme QualiAgro qui vise à caractériser la valeur agronomique, sanitaire et environnementale de différents types de composts urbains à partir d'essais aux champs de longue durée et de travaux en laboratoire.

 Par ailleurs, l’INRA, Irstea et Veolia sont partenaires du programme de Recherche Smart Ferti Reuse (porté par les pôles Aqua-Valley et Agri Sud-Ouest Innovation et sélectionné dans le cadre du 24ème appel à projets du Fonds Unique Interministériel - FUI), qui vise à développer un service innovant pour accompagner le monde agricole et les collectivités dans une gestion agro-écologique des eaux usées traitées. Ils collaborent également au sein du programme PROTERR (lauréat de l’appel à projets GRAINE de l’Ademe - voir notre dépêche), qui vise à développer des outils de gestion territoriale des matières fertilisantes d’origine résiduaire afin de valoriser au mieux ces ressources au sein des territoires.

 Fort des collaborations passées et fructueuses, les 3 partenaires ont décidé d’aller plus loin. Sachant que le pouvoir fertilisant des produits résiduaires organiques varie selon leur origine et procédé de transformation, la nouvelle convention qu'ils ont signé va permettre de poursuivre sur la voie prometteuse du recours aux déchets urbains organiques (biodéchets , déchets verts et boues d’épuration).

 Au-delà d’une solution alternative à l’utilisation massive d’engrais de synthèse, la convention prévoit de préserver et de restaurer les écosystèmes, de gérer les risques naturels et environnementaux, mais aussi les ressources à l’échelle territoriale (cartographie), sans oublier d’explorer de nouveaux modèles d’économie circulaire.