
Tout le monde est dans les starting-block A quelques heures d’un vote décisif sur l’enveloppe financière de la filière Emballages, les collectivités, par la voix de leurs deux chefs de file, Gilles Vincent, président d'Amorce et Paul Deffontaine, président du Cercle national du recyclage, viennent d’adresser une lettre ouverte à Jean-Louis Borloo : ils lui demandent d’intervenir personnellement et d’urgence dans les discussions qui ont cours sur l'enveloppe financière de la filière emballages pour les six prochaines années.

Les deux structures en appellent donc « au garant du Grenelle » pour « intervenir personnellement et urgemment dans cette discussion et pour assurer la pérennité d’un système qui sans la participation des collectivités locales et des associations est voué à l’échec ».« À quelques heures du vote définitif de l’enveloppe financière de la filière Emballages pour les 6 prochaines années (…) (et avec le soutien des sénateurs), nous tenons à vous assurer de la totale détermination des collectivités pour obtenir une juste application de la loi Grenelle qui a été votée à l’unanimité des parlementaires ».


De fait, la colère gronde… Lors du dernier congrès Amorce, des élus n’ont d’ailleurs pas hésité à envisager de déverser des conteneurs d’emballages plastique ou de verre, qui « coûte et ne rapporte plus rien », devant les préfectures… si on persistait à ne vouloir finalement verser que 630 ou 640 millions d'euros, soit le montant du barème actuel, qui ne couvre que 50 % des coûts assumés par les collectivités et donc leurs administrés…
