Déchets d’emballages : le tri serait aussi, bon pour le climat…
Est-ce Le nouveau sujet à la mode ou est-ce le besoin de redire ce qui a déjà été certifié, à savoir qu’il faut moins d’énergie pour mettre en oeuvre des matières premières recyclées que pour produire à partir de matières vierges, que recycler génère moins de CO2, que de travailler à partir de matières primaires? Toujours est-il que CDC Climat Recherche publie un document sur la contribution du recyclage des emballages ménagers à la lutte contre le changement climatique et fait savoir que 3 millions de tonnes recyclées = 2 millions de tonnes de gaz à effet de serre évitées. En 2008 déjà, le Bureau international du recyclage, le BIR, avait clairement déterminé, via un travail réalisé à grande échelle et sur divers matériaux que le recyclage était bénéfique à cet égard. Eco-Emballages a cru bon de le rappeler…
A six mois de la 21ème Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21), CDC Climat Recherche publie une étude «Le recyclage des déchets et la lutte contre le changement climatique : cas d’étude des emballages ménagers», co-écrite par Vivian Dépoues et Cécile Bordier, qui souligne que le tri et le recyclage qui s'en suit est efficace dans la lutte contre les émissions de CO², présentant même le recyclage comme étant «un effort d’atténuation du changement climatique à coût moindre pour les finances publiques». Le rapport énonce aussi, les progrès à faiare aussi bien en termes de prévention, optimisation de la collecte sélective, et en matière de recyclage des emballages en plastique.
Si la réduction à la source des déchets reste le premier levier de diminution des GES (via l’éco-conception des produits ou encore les choix de consommation privilégiant les produits les moins générateurs de déchets), le recyclage est second sur le podium... en évitant l’utilisation de matière vierge nécessaires à la production, et en permettant de détourner un flux de déchets de la mise en décharge et de l’incinération : de source Ademe (2014) tous déchets confondus, le recyclage permettrait d’éviter en France l’émission de 19 Mt de GES par an.
En ayant structuré un dispositif de l’amont à l’aval pour la collecte et le tri des emballages ménagers en France, la REP Emballages Ménagers contribue, selon Eco-Emballages, de façon non négligeable, à la réduction des émissions de GES, puisque ce qui est trié est ensuite recyclé.
Sur les 5 millions de tonnes d’emballages mises sur le marché, ce sont 3,2 millions de tonnes qui seraient recyclées, avec à la clé l'évitement de 2,1 millions de tonnes de GES par an : 93% de ces émissions évitées proviennent de l’utilisation de la matière recyclée en substitution de la matière vierge.
Ces résultats font plaisir d'autant que 6 milliards d’euros de contributions ont été reversés par les industriels (entre 1992 et 2012) aux collectivités pour leur faciliter l'organisation de la collecte et du tri des déchets concernés sur leur territoire. Par ailleurs, ce financement permet de mettre à disposition des industriels utilisateurs, des matières recyclées de qualité, et normalement compétitives par rapport aux matières premières « vierges » (sauf lorsque les cours de ces dernières baissent dangereusement).
Pierre Ducret, Conseiller spécial pour la COP 21 auprès du directeur général de la Caisse des Dépôts a rappelé que « la REP a été créée avec un objectif de développement du recyclage (des déchets ménagers, le recyclage existant depuis bien avant l'instauration de la REP, il est toujours bon de le rappeler aussi, ndlr) pour une meilleure gestion des déchets (ménagers, ndlr), mais offre également le bénéfice de contribuer à lutter contre le changement climatique. Cette logique est la bonne : il faut que les politiques environnementales intègrent un volet climat qui soit aligné avec un objectif national de réduction d’émissions».
En ayant structuré un dispositif de l’amont à l’aval pour la collecte et le tri des emballages ménagers en France, la REP Emballages Ménagers contribue, selon Eco-Emballages, de façon non négligeable, à la réduction des émissions de GES, puisque ce qui est trié est ensuite recyclé.
Sur les 5 millions de tonnes d’emballages mises sur le marché, ce sont 3,2 millions de tonnes qui seraient recyclées, avec à la clé l'évitement de 2,1 millions de tonnes de GES par an : 93% de ces émissions évitées proviennent de l’utilisation de la matière recyclée en substitution de la matière vierge.
Ces résultats font plaisir d'autant que 6 milliards d’euros de contributions ont été reversés par les industriels (entre 1992 et 2012) aux collectivités pour leur faciliter l'organisation de la collecte et du tri des déchets concernés sur leur territoire. Par ailleurs, ce financement permet de mettre à disposition des industriels utilisateurs, des matières recyclées de qualité, et normalement compétitives par rapport aux matières premières « vierges » (sauf lorsque les cours de ces dernières baissent dangereusement).
Pierre Ducret, Conseiller spécial pour la COP 21 auprès du directeur général de la Caisse des Dépôts a rappelé que « la REP a été créée avec un objectif de développement du recyclage (des déchets ménagers, le recyclage existant depuis bien avant l'instauration de la REP, il est toujours bon de le rappeler aussi, ndlr) pour une meilleure gestion des déchets (ménagers, ndlr), mais offre également le bénéfice de contribuer à lutter contre le changement climatique. Cette logique est la bonne : il faut que les politiques environnementales intègrent un volet climat qui soit aligné avec un objectif national de réduction d’émissions».
Selon le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC), 670 Mt de GES pourraient encore être évitées grâce à une meilleure gestion des déchets ménagers dans le monde. Trois pistes d’amélioration sont évoquées : augmenter la prévention, renforcer la collecte et le geste de tri, et développer le recyclage des emballages plastiques.
« La réduction à la source est la manière la plus directe pour éviter l’extraction et la mise en circulation de nouvelles matières et la génération de déchets. Il est donc nécessaire de poursuivre les efforts en matière de prévention, notamment en poussant les travaux d’éco-conception, qui ont déjà permis d’atteindre une réduction de 100 000 tonnes d’emballages ménagers entre 2007 et 2012».
Le second levier repose sur le développement du geste de tri et l’optimisation de la collecte sélective, afin d'augmenter le taux de recyclage. Eco-Emballages rappelle à cet égard, avoir lancé un plan d’amélioration de la collecte en novembre 2014 « pour aider les collectivités qui affichent les performances les plus faibles à mettre en place des dispositifs d’apport volontaire efficaces et repenser le service aux usagers».
Troisième axe visant à réduire les émissions de GES : le recyclage des emballages en plastique ; la réorganisation en cours du parc national de centres de tri et la structuration de nouveaux débouchés pour ces matières devraient favoriser une progression sensible du taux de recyclage. C'est en tout cas ce que vise Eco-emballages qui mise sur un doublement des tonnages de plastiques recyclés, Eric Brac de la Perrière, directeur général d’Eco-Emballages, ajoutant à cela que « cette étude confirme que le tri est une solution efficace pour lutter contre le réchauffement climatique». Les équipes du BIR, qui s'étaient penchées sur le sujet, ont déterminé et publiquement annoncé, dès 2008, que les recycleurs du monde entier sont des sortes de bienfaiteurs, tant leur métier évite les émissions de GES et autre CO2 : on ne peut que se réjouir de constater que ces informations soient une fois de plus confirmées.
Pour consuter l'étude, cliquer ici
« La réduction à la source est la manière la plus directe pour éviter l’extraction et la mise en circulation de nouvelles matières et la génération de déchets. Il est donc nécessaire de poursuivre les efforts en matière de prévention, notamment en poussant les travaux d’éco-conception, qui ont déjà permis d’atteindre une réduction de 100 000 tonnes d’emballages ménagers entre 2007 et 2012».
Le second levier repose sur le développement du geste de tri et l’optimisation de la collecte sélective, afin d'augmenter le taux de recyclage. Eco-Emballages rappelle à cet égard, avoir lancé un plan d’amélioration de la collecte en novembre 2014 « pour aider les collectivités qui affichent les performances les plus faibles à mettre en place des dispositifs d’apport volontaire efficaces et repenser le service aux usagers».
Troisième axe visant à réduire les émissions de GES : le recyclage des emballages en plastique ; la réorganisation en cours du parc national de centres de tri et la structuration de nouveaux débouchés pour ces matières devraient favoriser une progression sensible du taux de recyclage. C'est en tout cas ce que vise Eco-emballages qui mise sur un doublement des tonnages de plastiques recyclés, Eric Brac de la Perrière, directeur général d’Eco-Emballages, ajoutant à cela que « cette étude confirme que le tri est une solution efficace pour lutter contre le réchauffement climatique». Les équipes du BIR, qui s'étaient penchées sur le sujet, ont déterminé et publiquement annoncé, dès 2008, que les recycleurs du monde entier sont des sortes de bienfaiteurs, tant leur métier évite les émissions de GES et autre CO2 : on ne peut que se réjouir de constater que ces informations soient une fois de plus confirmées.
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