
Le déchet d'emballage, comme le recyclage des plastiques, sont à la une des actus depuis quelque mois : polluant les océans, les côtes via des déferlantes de déchets qui n'ont rien à y faire, ici, positionnés au coeur de la politique que souhaitent mettre en place les pouvoirs publics ailleurs, sans parler du souhait de l'Union européenne de voir s'instaurer un taux de récupération nettement supérieur à ce qu'il est, tout converge pour indiquer qu'il faut faire mieux. Dans ce contexte, Citéo souhaite remettre en avant le rôle joué depuis 1992, par l'éco-organisation de la collecte et du tri en France, de ces déchets d'emballages dont il faudrait obtenir un taux de recyclage effectif nettement supérieur à ce qu'il est, au vu des dépenses et investissements réalisés ...
Dans le contexte houleux (incertain) que nous connaissons, et alors que la donne est en cours de modification profonde, Citéo remonte au créneau afin de réaffirmer le rôle joué par l'éco-organisme pilotant la mise en oeuvre de la collecte sélective des déchets d'emballages dans notre pays.

Si quasiment tous les Français ont accès au tri, 15 millions bénéficient à ce jour de l'extension des consignes de tri (le dispositif touchera 22 millions de français fin 2018 puis sera peu à peu étendu à l'ensemble de la population d'ici 2022), l'éco-organisme soulignant pour l'occasion, que les collectivités bénéficient de 95% des financements de Citeo... Sauf que, les intérêts des uns étant rarement compatibles avec ceux des autres, lesdites collectivités ne cessent de dire et redire que les montants alloués ne correspondent pas à l'exacte application du Grenelle de l'Environnement.


Il rappelle enfin le rôle que pourraient jouer des programmes d'envergure nationale tels que "Vous triez Nous recyclons" ("nous recylons" n'étant pas à comprendre comme étant le fait de l'éco-organisme, qui comme chacun sait n'est pas un recycleur, mais un collecteur de fonds qui sont ensuite redistribués dans le cadre des politiques mises en oeuvre) qui permet le déploiement d'automates de collecte pour les bouteilles en plastique comme c'est le cas à Paris et Marseille, ou encore l'appel aux start-ups les plus en pointe via le Circular Challenge.
