Déchets d'emballages : AMF et metteurs sur le marché se mettent d'accord

Le cœur du problème concernant le nerf de la guerre, à savoir le barème de calcul des soutiens versés aux collectivités locales, le moins que l'on puisse dire est que le cahier des charges du futur agrément de la filière éco-organisée dédiée aux déchets d'emballages ménagers a eu bien du mal à déboucher, tant les moutures présentées n'ont satisfait personne ou presque. Petit coup de théâtre ce 7 juillet : l'association des maires de France (AMF) est parvenue à un accord avec les fédérations de metteurs sur le marché valant pour la période 2018 – 2022. Dès lors que cet accord serait validé, les pouvoirs publics pourraient reconduire une année de plus (c'est à dire sur l'année 2017) l’agrément d’Eco-Emballages, lequel devait expirer à la fin de cette année...
L’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA), la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) et l’Association technique du commerce et de la distribution (Perifem) annoncent avoir sifgné le 7 juillet dernier, un protocole d’accord sur le barème de calcul des soutiens versés aux collectivités locales qui collectent et trient les déchets d’emballages ménagers, à l’issue d’une concertation bilatérale réussie.

Pour les metteurs sur le marché, une augmentation conséquente de leur contribution, sans aucune base économique ni visibilité sur l’emploi de ces sommes, n’était pas envisageable. Les effets d’annonce conduisant à doubler le montant théorique de l’enveloppe globale, tout en restant très imprécis sur l’utilisation des sommes, ont largement contribué à durcir les positions et à bloquer les discussions sur le renouvellement des agréments.


La préservation et l’amélioration des capacités financières des collectivités est prioritaire pour l’AMF, "la maitrise des coûts de l’ensemble de la filière est une préoccupation majeure pour les metteurs sur le marché : en conciliant ces deux impératifs, l’application de ce protocole d’accord permettra de consolider une filière d’excellence au service de la préservation de l’environnement et du développement durable".

