Déchèteries mobiles : une collecte économique...

Le 21/04/2009 à 17:32  

Déchèteries mobiles : une collecte économique...
déchèterie mobile Adhérent du Syctom parisien, le Syndicat mixte des Hauts-de-Seine pour l’élimination des ordures ménagères (Syelom) agit pour le compte de 30 communes, soit 1,3 million d’habitants. Il s’est fixé pour objectif de valoriser d’ici 2010 plus de 30 000 tonnes d’objets encombrants, dont près de 4 000 tonnes de D3E (ou DEEE), au moindre coût pour les administrés...

La collecte par benne tasseuse compromettant les possibilités de recyclage des encombrants (voir notre article), le Syndicat a choisi de développer l’apport volontaire. D’où l’idée de mettre en place des déchèteries mobiles. Le principe est assez simple : il s'agit d'installer en ville, dans des lieux très fréquentés et bien desservis (marché, parking, place publique...), des équipements pour réceptionner les objets encombrants, D3E, déchets verts et gravats apportés par les habitants (voir notre article). La fréquence : une fois par semaine et/ou selon les besoins de la commune, une à deux fois par mois à date fixe. Les jours de passage sont différents d’une ville à l’autre, afin d’optimiser l’utilisation de l’outil et d’offrir une large plage d’ouverture aux habitants (5 heures en été et 4 heures en hiver par exemple).

De grands sacs servent aux gravats. Des caisses grillagées reçoivent télévisions, micro-ondes, sèche-cheveux, fers à repasser, ordinateurs, etc. Des bâches disposées à même le sol accueillent vélos, réfrigérateurs, matelas, cartons d’emballage ou ferrailles et, dans un autre enclos, branchages ou herbes. A la fermeture, les déchets sont évacués vers leurs lieux de traitement respectifs.

caisse de collecte Autre point fort : le dispositif s’installe et se replie en une heure. L’emplacement est laissé propre après le démontage. De plus, vu qu'ils sont déposés à l’intérieur d’enclos, les déchets sont cachés à la vue des passants.

A ce jour, le service "Ma déchèterie mobile" est proposé dans 18 communes. Il est complété par les déchèteries fixes de Gennevilliers et Nanterre transférées au Syelom. "Avec ce dispositif, pour les encombrants, le coût net de collecte et de traitement est de 90 euros par tonne, soit l’équivalent du coût de traitement à la tonne du Syctom en 2008. Cela permet ainsi aux communes de réaliser une économie sur les coûts de collecte", précise Nathalie Amiot, directrice technique du Syelom. "Le dispositif sera complété par des camions réservés aux déchets ménagers toxiques. Nous avons aussi des projets de partenariat avec des associations pour favoriser la remise en état et la revente des objets réutilisables, informatiques notamment. Enfin, nous étudions la possibilité d’une déchèterie fluviale sur la Seine, avec plusieurs points d’accostage entre Issy-les-Moulineaux et Gennevilliers."

source et crédits photos : Syctom parisien