Alors que le problème des décharges sauvages en Ile-de-France ne fait que s’aggraver, Eddie Aït (Président du groupe Radical, Citoyen, Démocrate, Ecologiste et Centriste - RCDEC), a interpellé le Préfet de la Région Michel Cadot sur ce sujet le 31 mai dernier, lors de la séance plénière du Conseil Régional...
Insistant sur la part de responsabilité de l’Etat dans la gestion de cette crise, et sur l’urgence de la situation, Eddie Aït a demandé à Michel Cadot quelles mesures rapides il comptait mettre en place pour résoudre le problème (le texte intégral de la question posée est consultable ici).
Les déchets sauvages peuvent représenter jusqu’à un cinquième du volume de déchets collectés dans les circuits traditionnels chaque année en Ile-de-France, soit 20 à 25 kg par habitant et par an, avec des coûts de prise en charge élevés, allant de 7 à 13 euros, par habitant et par an. A Carrières-sous-Poissy (78) par exemple, ce ne sont pas moins de 8.000 tonnes de déchets (certains contenant de l’amiante) qui s’étendent sur 30 hectares de l’ex-plaine maraîchère.
"Les décharges sauvages mettent en péril l’environnement et la santé des franciliens. Les collectivités sont mobilisées mais ont besoin de soutien à court et moyen termes. Nous saluons les mesures du Gouvernement pour favoriser l’économie circulaire et de fait, la réduction des déchets, mais nous n’avons plus le temps d’attendre", a déclaré le Président du groupe RCDEC, se faisant l’écho des préoccupations des Franciliens.
Dans sa réponse, Michel Cadot s’est engagé à travailler au renforcement des réseaux de déchèteries tout en augmentant les contrôles et sanctions contre les dépôts sauvages dans le cadre des futures évolutions législatives. Il a également insisté sur la nécessité de trouver de nouveaux mécanismes de financement de l’économie circulaire.