Décharge sauvage: le préfet fait évaluer la pollution

Et voilà ce qui peut arriver : un arrêté préfectoral exige de la ville concernée, un diagnostic suite à la découverte d’une décharge sauvage à Doumens, sur le terrain d’un particulier. Non seulement cette personne a dépensé 120 000 euros pour acquérir le terrain mais en plus, elle souhaitait cultiver Bio ; pour le coup, elle est marron… Encore que...
2010 : 120 000 euros sont mis sur la table en échange d’un terrain destiné à être cultivé Bio. Jean-Philippe Bailleux a un projet, il y tient et souhaitait produire du bio. Sauf que la mise en évidence d'un pot aux roses qui n'a rien de naturel bouleverse ses plans... L'agriculteur, a en effet rapidement découvert une décharge sauvage exploitée par la commune à compter de 1996. La situation est certes critique, mais non catastrophique : la préfecture a bien compris le problème et le traite comme il se doit...


Du côté de la mairie, on prend acte : « le préfet nous demande des analyses pour savoir s’il existe un risque de pollution. Nous ne ferons pas appel. Par contre, s’il est établi qu’il existe une pollution, il faudra voir à quelle hauteur le propriétaire, qui a multiplié les excavations, y a contribué. En cas de dommage sur l’environnement, je considère que le propriétaire aura sa part de responsabilité », a immédiatement déclaré le maire de la commune, Jean-Michel Drapé. Il va sans dire que le citoyen contribuable sera évidemment solidaire dans cette affaire : l’arrêté prévoit que le non-respect de ses dispositions exposerait la collectivité aux sanctions pénales et administratives insérées dans le Code de l’environnement... De quoi faire la soupe à la grimace...
