DDS et déchèteries : comment faire la part des choses ?
Avec la mise en place d’une nouvelle filière REP dédiée aux déchets ménagers chimiques, lesquels atterrissent régulièrement en déchèteries, une question se pose et s’impose : comme faire pour distinguer le déchet provenant de l’habitant de celui, du même type, déposé par l’artisan ?
Si un pot de peinture pour prendre cet exemple, ressemble farouchement à un autre, il est bon de rappeler que l’éco-organisme est destiné aux ménages. Et donc, que l’éco-contribution ne sera payée que par les produits destinés aux ménages (plus de 60 000 tonnes par an, quand même, sont concernées, ce qui n’est pas une mince affaire).
Il y a quelques années, on avait subi la même problématique avec les cartons d’emballages : rien de tel qu’un de ces cartons, qui peut être déposé par un consommateur ou un commerçant, pour cafouiller et donc s'emmêler dans les comptes… Or, Eco-emballages ne traitant que les déchets d’emballages ménagers, cela avait généré une belle pagaille, avec à la clé, des tonnages qui n’avaient pas cotisé et qui se faisaient traiter…
Gageons que le tout nouvel éco-organisme ne sera pas assujetti à un casse-tête du même ordre… Parce que ça ferait tâche !
Cela dit, très concrètement, il sera sans doute difficile aussi, d'imposer de faire deux tas de DDS au sein de chaque déchèterie, avec à la clé une organisation complexifiée et des coûts évidemment à la hausse...