Dauphin a les associations sur le dos

Le 24/02/2009 à 16:48  

Dauphin a les associations sur le dos

problème Les riverains s’organisent : les barricades ne sont pas encore de mise mais partout, la colère gronde, des associations de riverains du groupe Guy Dauphin Environnement se constituent peu à peu et militent pour la mise en place d’un véritable réseau d’information et d’actions. Il faut arrêter de noyer le poisson et obtenir des réponses quant à savoir pourquoi, parfois, les services administratifs et de l’Etat sont aussi conciliants lorsqu’il s’agit de délivrer autorisations et régularisations…

On ne souhaite pas la mort de « ce gros poisson » mais seulement qu’il travaille autrement le déchet et aussi qu’il reconnaisse tous les faits reprochés (Voir : VHU : Dauphin reconnaît un dérapage non contrôlé). Raz le bol général, donc, de ces méthodes de sagouin…

« Nous constatons plus généralement et suivant les départements, que les services de l'Etat, la DRIRE, le Préfet et les Commissaires enquêteurs sont très conciliants avec GDE, pour ne pas dire plus. Ils donnent très souvent des avis favorables aux différentes demandes d’autorisations et de régularisations des activités de GDE. De ce point de vue les efforts et les propositions des associations des habitants se trouvent par conséquent minimisées lors des enquêtes publiques », explique le collectif associatif.

Les manquements répertoriés sur les sites des activités GDE (51 sites) sont généralisés, voire amplifiés, particulièrement sur le parc possédant des broyeurs de haute capacité à Rocquancour (Calvados), Montoir de Bretagne (Loire Atlantique), Salaise sur Sanne (Isère) et Limay (Les Yvelines)

Non ! Nous constatons, par exemple, à Rocquancourt :

que la CLIS n’est qu’une chambre d’enregistrement des plaintes des associations (Areu et Grape) et une vitrine de la parole de GDE, qui n’hésite pas à botter en touche à chaque fois qu’il est mis en difficulté. Absence du cahier d’incidents et de la transparence sur la destination de RB produits à Rocquancourt

que la réunion de la Clis du 28 février 2008 concernait les activités de 2006. Il y a donc manifestement un large décalage de temps dans les rapports d’activités présentés par GDE.

que le compte rendu de cette réunion n’est reçu qu’un an après, malgré deux courriers adressés au Préfet par le Grape.

que la date de la 2ème réunion de la Clis n’est pas encore définie, vu le contexte de la découverte des déchets RB à Versainvielle. Le Grape et l’Areu ont adressé récemment un courrier au Préfet du Calvados à ce sujet.

que sur proposition de la Drire, avec l'accord presque unanime du CODERST, monsieur le Préfet du Calvados a délégué les travaux, les prospections et les analyses à GDE, concernant le scandale des déchets toxiques automobiles à Versainville.

réunion Ces situations sont intolérables, lorsqu’on observe l’énergie et le travail fournis pour défendre la qualité de vie des riverains et pour que GDE applique strictement les arrêtés préfectoraux.

C’est pour toutes ces raisons et après des échanges d’informations, de documents et de réunions pendant plus d’un an que René Hamel, Jean Pertuis, Jean-Claude, René Maffei, Isabelle Dubois, Alain Bamberg, Magali Diennet, Girardin, Maryvonne Cadiou Brahim Boufrou,… et récemment Gérard Lorfeuvre, Annick Noel, … souhaitens organiser une rencontre « afin d'échanger nos expériences et convenir d'une stratégie collective au niveau national pour :
Exprimer et faire entendre nos préoccupations auprès du grand public à travers la presse locale et nationale, concernant les nuisances des activités de GDE partout en France,

Interpeller les Préfets et les services de l'Etat sur des situations de risques sanitaires pour qu’ils exercent leurs autorités afin de faire respecter les arrêtés qu’ils accordent à GDE.

Militer ensemble pour faire évoluer la législation sur la nomenclature des déchets RBA assimilés aujourd’hui à des déchets industriels banals (DIB assimilés) et sur le risque sanitaire potentiel à proximité des broyeurs de VHU très puissants, y compris par la voie de la justice.

Trancher la question broyage et / ou incinération, traitement des batteries au plomb qui peuvent parfois entraîner des conséquences irréversibles de santé.

Elaborer un communiqué unitaire à l’issue de nos travaux».