L’éco-organisme Dastri a présenté un bilan en croissance de la collecte des déchets de soins à risques infectieux produits par les patients (et utilisateurs d’auto-tests pour maladies infectieuses transmissibles) à leur domicile. Fin 2018, 83% (+2 points en 1 an) de ces DASRI ont été collectés sur l’ensemble du territoire national, soit 3 points de plus que l’objectif fixé pour la fin de l’agrément allant jusqu’en 2022...
Des progrès significatifs ont été enregistrés dans certains des territoires identifiés par Dastri comme prioritaires (taux de collecte inférieur à 60%) : l’Ile-de-France voit ainsi son taux de collecte passer de 51 à 57% (Paris en particulier progressant pour sa part de +17 points à 55%) et la Corse de 21 à 48%. Seulement 2 territoires prioritaires régressent : la Martinique (44%, -1 point) et Mayotte, qui a connu une longue période de troubles en 2018 (16%, -12 points).
Avec 849 points de collecte supplémentaires, le réseau Dastri en compte désormais 17.930. L'éco-organisme a poursuivi en 2018 une démarche proactive de densification de son réseau dans des territoires très ciblés où le taux de collecte est encore sensiblement inférieur à la moyenne nationale, via des visites de terrain pour sensibiliser les pharmacies.
Dans une logique d’amélioration continue, 2018 a été marquée par 2 temps forts : le lancement en mars d’une boîte de 1,5 L dont l’ouverture est spécialement conçue pour stocker les applicateurs des capteurs, puis, en juillet, le lancement d’une mini-boîte Dastri de 0,5 L (voir notre article). L’introduction de ce dernier modèle dans la gamme des boîtes à aiguilles, désormais constituée de 3 formats (2 L, 1,5 L et 0,5 L), avait un double objectif : répondre au souhait des patients de pouvoir disposer en situation de mobilité d’une boîte facile à transporter et doter les pharmaciens d’une boîte de petit format, mieux adaptée aux autopiqueurs des auto-tests VIH, pour les inciter à remettre systématiquement une boîte lors de la vente d’un auto-test.