Croqu’bouteilles : un truc à tout casser
L’inventeur se nomme Frédéric Fleury ; établi à Vermes (Jura), il travaille dans ce domaine depuis quinze ans, mais planche très concrètement sur son idée depuis 4 ans ; il lance officiellement la commercialisation de son produit, une machine qui se présente sous forme de benne de collecte, équipée d’un concasseur intégré.
Ravi, il constate que les premières commandes arrivent : des communes vaudoises et fribourgeoises se jettent à l’eau. Si dans le canton du Jura, de nombreuses collectivités se déclarent intéressées, elles attendent néanmoins de voir la machine à l’œuvre sur le terrain.
Croqu’bouteilles fonctionne comme un point d’apport volontaire classique, sauf que la bouteille est réduite en multiples fractions, dès son introduction dans la machine. La masse du verre à recycler est plus dense, le même volume de conteneur peut donc accueillir davantage de calcin et le nombre de rotations pour la collecte est diminué d’autant.
Quand bien même les frais de transport (importants) sont compensés par une redevance spéciale pour le recyclage que reçoivent les localités, force est de constater qu’elle ne suffit pas à couvrir les frais. Dans la mesure où ces coûts augmente, l’idée de rentabiliser les rotations de camions est donc intelligente… de plus, ce système permettrait d’éviter les erreurs de tri (céramiques ou autres faïences) que les habitants peuvent malencontreusement introduire avec un système de récupération plus classique…