L'association rassemblant l'essentiel des collectivités locales réplique dans une lettre ouverte adressée au président de l'organisation de consommateurs UFC-Que choisir ? Le président d'Amorce, Gilles Vincent s'insurge contre les conclusions d'un rapport dans lequel l'UFC "met en cause le travail des collectivités territoriales qui assurent depuis des décennies la gestion des déchets ménagers et assimilés en France".
L'association nationale des collectivités, des associations et des entreprises pour la gestion des déchets, de l'énergie et des réseaux de chaleur, Amorce affirme que le rapport dont il est question s'appuie "sur des documents publics (rapport annuel du maire et état spécial du budget) qui n'ont pas été élaborés pour faire des comparaisons nationales" et souligne des confusions entre la hausse du coût de la gestion des déchets et l'augmentation des recettes globales de la TEOM "qui illustre en fait une réduction importante du recours du budget général... que l'UFC-Que choisir appelle de ses vœux".
De plus, l'association pilotée par Nicolas Garnier dénonce "l'invention de méthodes de calcul pour le moins opaques", alors que des représentants des consommateurs participent, autour de l'Ademe, à la construction commune d'un protocole de calcul, auquel plus de 300 grandes collectivités ont adhéré.
L'association ajoute que les144 millions d'euros de manque à gagner tels qui sont mis en avant dans le cadre des évaluations de l'UFC, est partial : selon Amorce, "le chiffre est fondé sur les collectivités les plus chères de l'étude et ne tient aucun compte des collectivités les moins chères".
Dans ce contexte, Amorce propose à UFC-Que Choisir?, d'organiser un débat contradictoire et d'y associer l'Ademe, afin de clarifier les désaccords, étant entendu que "les convergences de vue entre les deux organisations sont plus nombreuses que les oppositions". Ce rendez-vous permettrait bien évidemment de "pouvoir s'expliquer sur la nette augmentation des coûts de la gestion des déchets et les importants progrès qui ont été fait dans ce domaine, grâce à la volonté des collectivités".