COP21 : Veolia n’est pas sans solution pour le climat
Au demeurant, Antoine Frérot s’est dit extrêmement favorable à l’idée d’instaurer un prix du carbone sérieux, de sorte à progressivement, mais de manière pérenne, orienter les industries vers des productions plus sobres en termes d’émissions, mais aussi vers des investissements qui iraient en ce sens… « Aujourd'hui, polluer ne coûte rien, alors que dépolluer coûte cher. En appliquant, enfin, le principe pollueur-payeur au CO2 avec une redevance, à l'instar de ce qui se pratique avec succès et depuis longtemps pour les eaux usées et les déchets, tous les acteurs économiques seront incités à réduire drastiquement et rapidement leurs émissions de CO2. Et cela dégagera des moyens pour financer la transition vers une économie bas carbone», a également exposé le président de Veolia, après avoir rappelé que le CO2, que l’on cite volontiers comme LE perturbateur, n’est pas le seul gaz à mettre en cause : les émissions de méthane doivent elles aussi, être jugulées, captées, valorisées sous forme de biogaz, transformées en énergie (chaleur ou électricité). D’ores et déjà, des solutions efficaces ont été mises en pratique, notamment dans le domaine du traitement des déchets, à cet égard… Il serait souhaitable d’élargir le cercle des pays développés où ces pratiques deviennent courantes, à celui des pays émergents…