
La filière des matériaux de construction rappelle la taille de l'enjeu : trouver un accord limitant à 2°C le réchauffement climatique et impulser la transition vers une économie sobre en carbone. Le recyclé aurait évidemment sa place dans le schéma qui se dessine...
Le circuit court courcurcuite l'augmentation du cout carbone. L'Unicem rappelle d'entrée de jeu que "la filière minérale est une industrie locale, qui limite ses transports au maximum : les granulats sont transportés sur une distance de 30 Km en moyenne", ce qui fait presque figure d'exception dans notre univers mondialisé. Le maintien de cette façon de faire garantit évidemment un coût carbone du transport des matériaux de construction extrêmement faible.

De la même manière qu'il sera interessant, pour ne pas dire judicieux, de "favoriser la massification des flux en privilégiant les transports alternatifs (fer et fluvial). Un convoi fluvial représente 4000 tonnes de granulats, l’équivalent de 140 poids lourds sur les routes, soit sur une distance de 250 km, une réduction d’environ 40 tonnes de CO2 par convoi. L’objectif de la profession d’ici 2020 : augmenter de 50% la part fluviale du transport de granulats".
Sauf que la SNCF, qui a investi dans le fret routier, est en passe de devenir l'un des plus importants transporteurs routiers de France... allez comprendre...

"Il s'agira de doubler la part des granulats recyclés dans la construction d’ici à 2020 vs 2008 et donc réduire les émissions de gaz à effet de serre de la filière grâce à une utilisation plus importante des matériaux recyclés".

