Compostage : Angers / Veolia, une relation mature

Le 04/05/2010 à 16:29  
Compostage : Angers / Veolia, une relation mature
Biopôle d'Angers Angers Loire Métropole est déjà le théâtre du recyclage des DEEE (voir notre exposé) via un centre haut de gamme et ultra moderne géré par le géant mondial du traitement des déchets. Veolia se voit aujourd’hui confier la gestion du nouveau centre de valorisation des déchets, le « Biopôle »…

 L’agglomération Angers Loire Métropole vient donc de confier à Veolia Propreté, au travers de sa filiale Géval, la gestion de son nouveau centre de valorisation des déchets, autrement dénommé « Biopôle », comprenant une unité de traitement mécano-biologique, de compostage et de méthanisation d’une capacité maximale de 90 000 tonnes/an.

 Conclu pour une durée de 6 ans à compter de juin 2011, ce contrat représente un chiffre d’affaires cumulé d’un montant de 46,2 millions d’euros. Il porte à la fois sur l’exploitation, la gestion, et la valorisation de l’énergie, du compost et des matériaux recyclables issus principalement du traitement des déchets ménagers et assimilés de l’agglomération angevine représentant environ 65.000 T/an.
Au total, l’unité de traitement produira 23.000 tonnes de compost valorisées en culture et la production d’énergie issue de la méthanisation devrait permettre la revente de 15.400 MWH d’électricité.
« La méthanisation est un procédé biologique de dégradation de la matière organique par flore microbienne », précise Pascal Gauthier, Directeur Exécutif France de Veolia Propreté. « Il s’agit d’un procédé de traitement de déchets respectueux de l’environnement, limitant au maximum les nuisances sonores et olfactives ainsi que les risques de pollution et d’incidence sur la santé ».

 Si Veolia Propreté dispose déjà d’un centre de valorisation similaire à Rostock, en Allemagne, le « Biopôle » d’Angers Loire Métropole est une première en France. « L’exploitation de cette installation permet de compléter avantageusement la palette de solutions disponibles et maitrisées que l’on peut offrir à nos clients pour traiter et valoriser leurs déchets», conclut Pascal Gauthier.
Restent évidemment deux questions qui titillent les amateurs du compost classique : quel est le prix de revient du produit et surtout pour quelle qualité propose-t-on en sortie d'usine?