Collecte enterrée : Brest métropole se félicite de ses choix

Le 19/07/2013 à 12:09  

Collecte enterrée : Brest métropole se félicite de ses choix
 Dans le cadre de l’amélioration continue de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets, Brest métropole océane et Brest métropole habitat ont fêté en juin dernier l’installation du 1 000ème conteneur enterré sur le territoire de la communauté urbaine. "Pratique et esthétique, ces conteneurs facilitent et augmentent la capacité de tri des produits recyclables pour les habitants des centres villes ou des quartiers denses. Moins de pollution visuelle et olfactive, gain d’espace : le conteneur enterré est une bonne solution de stockage", souligne l'agglomération...

 Les conteneurs enterrés ont d'abord été utilisés par Brest métropole en habitat vertical dense. En remplacement des bacs traditionnels à 2 ou 4 roues stockés dans les parties communes des immeubles, ils ont permis de limiter de lourdes manutentions pour les gardiens et de réduire les nuisances et risques près des habitations. En substitution des conteneurs aériens de 5 m3, ils ont offert une nouvelle perspective sur les espaces extérieurs et donné l’opportunité de développer le geste de tri.

 Forte de l’expérience acquise autour de ce mode de collecte, l'agglomération y voit également une solution au non remisage des bacs individuels dans les quartiers anciens du centre-ville. Ainsi, les quartiers de Kerigonan et Saint Martin ont été équipés en 2008 et 2011, soit l’équivalent de 3 000 habitants. Au total, près de 1 000 bacs individuels seront retirés pour faire place aux conteneurs enterrés, permettant là encore de développer le tri des emballages au plus près des habitants, tout en libérant les trottoirs de ces "bacs ventouses".

 Les conteneurs enterrés sont également la solution privilégiée pour apporter le service de tri aux habitants de l’hyper-centre brestois. La densité de l’habitat et les nombreux commerces et restaurants ne permettent pas la mise en place de bacs jaunes pour le tri, en substitution d’une collecte des ordures ménagères comme cela s’est fait sur le reste du territoire. Un schéma directeur de densification des points tri en conteneurs enterrés va se poursuivre jusqu’en 2016. A terme, chaque usager du centre-ville se trouvera à moins de 150 mètres environ d’un point tri.

 Plus récemment, le conteneur enterré s’est avéré très utile pour les constructions neuves, qui s’affranchissent alors de locaux destinés au remisage des poubelles. Les m² non utilisés peuvent alors, selon les cas, se transformer en logement, en parking souterrain, en locaux communs... Aujourd’hui, la densification des quartiers pavillonnaires donne un nouvel élan au développement des conteneurs enterrés qui ne sont plus destinés uniquement aux secteurs urbains denses.

 Ce mode de collecte, plus rationnel puisque que le vidage d’une colonne correspond à celui de 20 à 35 bacs individuels, permet alors de limiter les effets de l’étalement urbain pour le service de collecte (allongement du linéaire de tournée) et de maîtriser au mieux l’évolution de notre territoire. Enfin, la complexité de l’installation des conteneurs enterrés (présence de réseaux souterrains et aériens à déplacer, accès du camion, accessibilité des usagers...) a amené les concepteurs de nouveaux espaces urbains à intégrer en amont la problématique "déchets" et de fait à faire le lien entre les concepteurs et l’exploitation du quotidien qui fait vivre ces espaces.

 200 à 300 nouveaux conteneurs enterrés sont en réflexion sur les quartiers neufs, zones d’aménagements concertées et autres opérations immobilières. Ces programmes sont répartis sur l’ensemble du territoire, notamment à Pen Ar C’hoat (Guilers), Keryda (Guipavas), Fontaine Margot (Brest Saint Pierre), sur le Plateau des Capucins (Brest Quatre- Moulins), Penhoat (Gouesnou)... En parallèle, des études sont menées en fonction des opportunités et/ou nécessités pour réaliser une collecte intégralement en conteneurs enterrés sur certains quartiers.