Collecte du verre de CHR : ce qui « C10 », s’est fait

Le 19/02/2015 à 19:21  
Collecte du verre de CHR : ce qui « C10 », s’est fait
Verre perdu de CHR Le distributeur de boissons C10 considère que collecter le verre coule de source ; aussi, il a mis l’idée à exécution et affirme aujourd’hui, pouvoir présenter un bilan positif, un an après le lancement de l'expérience. L’un de ses engagements consistait en effet, à reprendre le verre d’emballage perdu dont la part n’a cessé de progresser au détriment des verres consignés : 35 adhérents ayant intégré ce nouveau service à proposer à leur clientèle Cafés Hôtels Restaurants parviennent à collecter environ 16 tonnes par mois de verre d’emballage...
Le verre perdu pèse plus de 300 000 tonnes par an dans le domaine des CHR, puisque de moins en moins de bouteilles en verre dédiées aux professionnels sont consignées. L’idée a donc été de proposer un service de reprise, aux professionnels concernés, souvent de petites entreprises, ce qui les soulage d’un poids, tout en favorisant le recyclage de ces déchets d’emballages triés à la source et donc non « pollués » par d’autres types de déchets. Stocké dans les entrepôts des adhérents, il est ensuite enlevé par un prestataire qui le transfère vers un centre de recyclage.

Démarrée au tout début de l'année dernière, l’offre de reprise du verre perdu a donc été mise en place par 35 adhérents (sur 190 que compte C10, réseau de distribution de boissons auprès des professionnels du secteur qui affiche plus de 90 000 clients, 280 fournisseurs, et 240 entrepôts répartis sur toute la France), auprès de leur clientèle CHR. Ensemble, ils sont parvenus à capter en moyenne 16 tonnes par mois de verre. Fort de ce premier résultat satisfaisant, l'objectif affiché pour 2015 consistera à augmenter les tonnages et le nombre de participants : 60 adhérents, plus de 1000 clients CHR, avec à la clé, 50 tonnes collectées par mois.

Fort des conclusions d'une étude (*) qui démontraient que la logistique retour permettait à la fois de multiplier par 3 le taux de recyclage du verre, tout en réduisant de 40% les coûts de l’ensemble du processus, le réseau s'est lancé ; au vu des résultats, Philippe Guérin, directeur général délégué Back Office, et responsable du projet Développement Durable (C10 a pris, en janvier 2014, 15 engagements concrets, qui devront avoir été concrétisés en 2016) est ravi. C'est sans compter que le professionnel n'a rien à faire (ou presque) : c'est le réseau qui met à disposition des caisses spécifiques afin de faciliter le stockage des bouteilles vides chez le client, c'est également le réseau qui se charge de la récupération des bouteilles à l'occasion de ses livraisons, ce qui optimise les coûts de transport, valorise la logistique et assure un recyclage effectif de ces emballages.
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(*) «Impact de la logistique retour sur la collecte des emballages en perdus en CHD» FNB Octobre 2013, en partenariat avec l’Ademe, Eco-Emballages, sa filiale Adelphe, et le cabinet Bio Intelligence Service