Collecte des papiers de bureaux : Copacel et Recygo resserrent les liens

 Corinne Sieminski, présidente de la filiale de La Poste et Suez, Recygo et Paul-Antoine Lacour, délégué général de Copacel ont signé ce jour, un accord visant à développer la collecte des papiers de bureau... Une signature qui illustre la volonté de Recygo de se maintenir et développer son activité sur le marché étant entendu que parcet accord, les deux partenaires ont déclér souhaiter s'engager plus avant pour développer le dispositif de collecte aux fins de recyclage, ceci afin de pérenniser les emplois de l'industrie papetière.

  En 2016 était concrétisé le décret dit « 5 flux » qui rend obligatoire le tri des déchets de papiers et cartons, plastiques, métal, bois et verre : il oblige les entreprises à séparer à la source leurs déchets, les papiers de bureau occupant évidemment une place de choix dans ce dispositif, d'autant que le débouché est assuré pour ces derniers, les papetiers étant demandeurs de la matière.

Dès lors, Copacel s'est positionnée pour capter une partie de la matière, les papiers cartons, grâce au maillage proposé par cet acteur, Recygo, initialement créé par La Poste, qui avait proposé il y a quelques années, par l'intermédiation des facteurs, une solution nouvelle et dynamique à destination des petites entreprises, dans lesquelles la collecte séparée des déchets est sans doute plus délicate à mettre en œuvre.
En 2018, Recygo devenait filiale commune de La Poste et de Suez, la première utilisant son maillage territorial pour capter les déchets y compris en petites quantités, la seconde spécialisée de longue date dans le traitement des déchets à grande échelle disposant de structures conséquentes.
Spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets de bureau (papiers, cartons, bouteilles, canettes, cartouches, etc.), Recygo affiche un bilan prometteur après un an d’activité, dans un marché en forte évolution : l'entité compte aujourd’hui 50 salariés en charge de la commercialisation et de la mise en œuvre des offres, les prestations de collecte et de recyclage étant opérées par La Poste, Suez et des partenaires de l’économie sociale et solidaire.

Il se trouve qu'en un an, la demande des entreprises a fortement évolué, suite à l’entrée en vigueur en mai 2018 du règlement général de protection des données (RGPD) : les papiers de bureaux comme les archives, comportent de nombreuses données personnelles et rentrent ainsi dans son champ d’application. Pour accompagner ses clients dans leur mise en conformité avec cette règlementation, Recygo a d'ailleurs confié au cabinet Haas Avocats la rédaction d’un livre blanc...
Toujours est-il que la structure a développé des offres spécifiques pour ces papiers confidentiels, basées notamment sur des contenants sécurisés et un dispositif de traçabilité : chaque lot de papiers confidentiels est suivi de la collecte à la destruction, et chaque destruction est attestée par un certificat, téléchargeable en ligne à tout moment sur un portail digital sécurisé.

L’accord signé ce jour, mise sur les boucles courtes (l'une des spécificités de Recygo) et assurera comme la loi l'exige aux sites des entreprises clientes de l'entité collectrice, des garanties de traçabilité de leurs flux de papiers. Le document a pour objectif aussi de pérenniser un partenariat de long terme avec les papetiers en leur garantissant des volumes d’approvisionnement suffisants. Un an après sa création (la filiale de La Poste et Suez née en 2018 propose une solution clé en main pour le tri et la valorisation des déchets de bureau que sont les papiers, cartons, bouteilles plastiques, canettes métalliques, gobelets, cartouches...), la solution proposée par la société commune aux deux grands groupes, disposerait désormais d'un portefeuille de 10 000 entreprises clientes (soit 275 000 salariés,répartis au sein de TPE, PME, établissements publics et grands groupes tels que Groupama, Intermarché, etc.) ce qui assure une rentrée de 100 tonnes de papiers par jour.