Collecte des huiles usagées : du nouveau en Ile-de-France

 

Les rejets dans les égouts posent un problème évident de pollution des cours d'eaux ou de maintenance des stations d'épuration lorsqu'elles existent en aval. Il en est de même pour les rejets dans les ordures ménagères qui perturbent les traitements standards et empêche tout recyclage des lots contaminés. Les huiles alimentaires usagées étant des huiles végétales (colza, tournesol, arachide, sésame...), leur revalorisation par réinsertion dans la filière des biocombustibles représente autant d'économie sur les produits pétroliers auxquels les huiles alimentaires usagées peuvent se substituer, avec des performances écologiques meilleures que les carburants fossiles, principalement par leur meilleure efficacité énergétique, leur neutralité vis-à-vis du CO2 et l'absence d'émission de soufre responsable des pluies acides. 

La revalorisation des huiles alimentaires usagées permet directement de réduire les importations d'hydrocarbures fossiles auxquels elles se substituent et de stimuler l'investissement industriel par la mise en place de la filière (véhicules propres et équipement de collecte et de revalorisation, matériel de protection de l'environnement).

	
	

