Le premier s’est développé via un partenariat avec ORV, basée à Pérouges : si l’humidité initiale est de 42%, le taux d’humidité finale affiche les 10%. A la clé, une énergie thermique (eau chaude à 85°C) provenant du moteur de cogénération
Le second a bénéficié d’un partenariat avec Turboden, basée à Cunéo. La techique mise en œuvre permet de traiter 5 T./h. de produits humides affichant un taux d’humidité initiale de 50%, réduite in fine à 10%, avec encore une fois, une énergie thermique (eau chaude 85°C) avec en sus, du gaz provenant du moteur de cogénération
Pour ces projets, le bureau d’études Scolari s’est impliqué "dans l’étude et la réalisation des dispositifs de séchage complètement intégrés aux process de cogénération".
Les nouvelles voies de valorisation énergétique des déchets et notamment de la biomasse imposent un séchage de la matière entrante.
"En effet, l’homogénéité du produit est un facteur de régulation des nouveaux dispositifs de cogénération énergétique de la biomasse.
Parmi les facteurs d’homogénéisation, on peut citer la composition de la matière, la granulométrie, la densité mais aussi la maîtrise de l’humidité qui est un paramètre clé qui régit notamment le PCI du produit et donc la régulation de la combustion.
Scolari a engagé depuis plusieurs années des partenariats technologiques dans les nouvelles voies de valorisation énergétique de la biomasse", déclare le patron de la société EPO, Hervé Pollino.
Des installations sont opérationnelles depuis l'an dernier tandis que des développements sont encore à venir, ajoute le dirigeant, exploqiant par ailleurs que "EPO ingénierie de l’environnement, participe à ces transferts de technologie, et à une transposition des moyens en adéquation avec les problématiques françaises"...