CO2 : Lafarge réduit son empreinte écologique
Avec 2 ans d'avance, le célèbre cimentier vient de remplir son premier objectif de réduction des émissions de CO2. Concrètement, ses émissions absolues de dioxyde de carbone dans les pays industrialisés ont baissé de 12,5% sur la période 1990-2008, pour un objectif initial de -10% entre 1990 et 2010. Sur son second engagement, la réduction de 20% des émissions nettes par tonne de ciment dans le monde sur la même période, Lafarge atteint une baisse de 18,4% à fin 2008 (contre 16% en 2007)...
"Dans un monde en profonde transformation, nous avons la volonté de nous engager encore plus résolument dans le domaine du développement durable. La réduction de nos émissions de CO2 que nous sommes fiers d'annoncer aujourd'hui est le fruit d'une exemplarité accrue dans la conduite de nos opérations et de l'engagement volontaire que nous avions pris en 2001", s'est félicité Bruno Lafont, PDG de Lafarge. "Ces résultats nous renforcent dans notre volonté de rester leader de notre industrie dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale et d'en faire un avantage compétitif".
98% des émissions de CO2 de Lafarge sont liées à ses activités cimentières : ces émissions proviennent d'une part de la réaction chimique du calcaire à la chaleur, et d'autre part des combustibles fossiles qui alimentent les fours. Depuis de nombreuses années, le Groupe s'est engagé dans une démarche volontaire de réduction de son empreinte environnementale et a identifié plusieurs leviers de progrès :
l'amélioration continue de la performance énergétique des usines ;
l'utilisation de combustibles alternatifs tels que la biomasse ou des résidus industriels, en substitution partielle des combustibles fossiles, non renouvelables ;
l'utilisation d'ajouts cimentaires pouvant se substituer partiellement au clinker (composant du ciment) dans la production de ciment ; il s'agit majoritairement de sous-produits issus de l'industrie sidérurgique (laitier) et des centrales thermiques au charbon (cendres volantes).
Certaines initiatives ont ainsi été enregistrées depuis 2002 comme "Mécanisme de Développement Propre" par les Nations-Unies : le parc éolien alimentant la cimenterie de Tétouan au Maroc, l'utilisation de coques de noix de palmier à huile comme combustible dans une cimenterie en Malaisie et la substitution d'une partie du clinker par des cendres volantes en Inde.
Fait notable : en 2009, pour la 5ème année consécutive, Lafarge est répertoriée dans la liste des 100 multinationales les plus engagées en matière de développement durable. Doté du premier centre de recherche au monde sur les matériaux de construction, le Groupe place ainsi l'innovation au coeur de ses préoccupations, au service de la construction durable et de la créativité architecturale.