Mercredi dernier, Paris a été la première ville-monde à annoncer sa participation financière au Fonds vert pour le Climat, initié par les Nations Unies. Anne Hidalgo a présenté cette décision à la presse, à l’issue d’une rencontre avec Hela Cheikhrouhou, Directrice exécutive du Fonds vert, à l’Hôtel de Ville... On ose croire qu'il n'y aura pas trop de perte en ligne et qu'on sera à tout le moins informés de ce qui sera fait avec les sous du contribuable...
Initié par les Nations Unies lors du Sommet de Copenhague (2009) et officiellement créé lors du Sommet de Cancun (2010), le Fonds vert pour le Climat vise à mobiliser des financements des pays développés en faveur de projets d’atténuation et d’adaptation aux effets du dérèglement climatique dans les pays les plus vulnérables (voir ici).
Fin 2014, ce fonds avait déjà rassemblé 10 Md$. Un effort non négligeable, mais encore insuffisant pour répondre aux besoins : l’objectif est d’atteindre les 100 Md$ d’ici 2020.
La semaine passée, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a rencontré Hela Cheikhrouhou, Directrice exécutive du Fonds vert, pour échanger avec elle sur le développement de ce fonds et sur les 8 premiers projets qu’il vient de financer en 2015, en Afrique, en Asie-Pacifique et en Amérique Latine-Caraïbes. 30 autres projets sont à l’étude et devraient pouvoir se concrétiser en 2016.
A cette occasion, Anne Hidalgo a annoncé la participation financière de Paris à ce fonds, une première pour une ville-monde. Une initiative que la Maire de Paris a promu vendredi dernier, lors du Sommet des élus locaux pour le Climat, pour encourager ses homologues des grandes métropoles à s’engager à leur tour. Dommage qu'on ne sache pas combien le contribuable va devoir payer. Comme s'il n'était pas directement concerné...