Avis aux amateurs de ce site qui aura défrayé la chronique dès lors que l’opérateur a présenté son projet. Les opposants ont eu raison de l’entreprise qui a définitivement renoncé à acquérir la fiche industrielle, laissée par Continental…
Pas de triomphalisme de la part des opposants au projet de Sita (voir notre dépêche), mais un communiqué qui a indiqué que Continental et le spécialiste du traitement des déchets ont décidé de mettre un terme à l’idée de construire un Ecopôle sur le site de Clairvoix, ce qui implique une dénonciation et par conséquent une annulation du compromis de vente préalablement signé, puisque cette cession du site était conditionnée à la réalisation de l’Ecopôle dédié aux déchets.
Sita, qui dans un premier temps a essuyé un refus des élus et de la population locale, se devait de revoir sa copie et n’avait pas d’allergie à cette idée. Sauf que les chiffres ont parlé : les réserves émises par le commissaire enquêteur (voir notre dépêche) obligeaient en effet l’entreprise à apporter des modifications en profondeur et particulièrement coûteuses, ce qui aurait abouti à la réalisation d’un projet qui n’aurait pas été rentable. Au préalable, il est bon de rappeler aussi, que la mairie de Clairoix, souhaitant conserver le bâti rappelant le glorieux passé du site, a rejeté le permis de démolir déposé par Continental. Dès lors, tout devenait encore plus difficile pour les contractants. En dépit du fort potentiel qu’offre l’endroit, Sita a donc jeté l’éponge… Ce combat aura peut-être dissuadé de potentiels candidats à la reprise… surtout s'ils sont impliqués dans le secteur du traitelent des déchets. Reste donc à savoir ce qu’il adviendra de cette friche industrielle…