Le CIBE (Comité Interprofessionnel du Bois Energie), la Fedene (Fédération des Services Energie Environnement), le SER (Syndicat des Energies Renouvelables) et Uniclima (Syndicat professionnel des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques), avec la participation de l’Ademe, ont publié la troisième édition du Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération. Mauvaise nouvelle : ce bilan pour l'année 2018 montre que la France ne serait pas à la hauteur de ses engagements en matière de développement des énergies renouvelables et de lutte contre le changement climatique...
L'édition 2019 du Panorama de la chaleur renouvelable et de récupération confirme l’écart considérable entre les objectifs de la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV) et du Plan d'action national en faveur des énergies renouvelables (33% de chaleur renouvelable dans notre consommation de chaleur en 2020) et la réalité sur le terrain.
En effet, même si la part de chaleur renouvelable a augmenté de +1 point entre 2017 et 2018, elle n’a représenté que 19,9% (18,7% en 2017) de notre consommation finale brute de chaleur. Pourtant, ce secteur constitue un enjeu majeur pour parvenir à la neutralité carbone en 2050 : la chaleur représente 50% de notre consommation énergétique et reste aujourd’hui très majoritairement produite par des énergies fossiles, émettrices de carbone et importées.
"Afin de combler ce retard, il est essentiel que l’Etat mobilise l’ensemble des leviers de développement de la production de chaleur renouvelable et de récupération, en particulier le Crédit d’Impôt à la Transition Energétique et le Fonds Chaleur, qui représentent deux vecteurs essentiels d’accélération. En parallèle, les conditions d’une reprise de la trajectoire de la Contribution Climat Energie, outil stratégique de développement des filières thermiques renouvelables, devront être analysées", indiquent les organisations.
chauffage au bois domestique - 72.477 GWh ;