CFC et couche d’ozone : l’Algérie est bonne élève

Le 07/10/2005 à 16:59  

CFC et couche d’ozone : l’Algérie est bonne élève
aérosol Signataire du Protocole de Montréal en 1992, l’Algérie s’est engagée dans la protection de l’environnement en général et dans celle de la couche d’ozone en particulier. Cette volonté politique s’est traduite par des avantages non négligeables pour le pays, notamment le maintien de l’importation des substances réglementées pour les installations déjà existantes, l’assistance financière... En 2004, le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) a confirmé qu’«aucun pays du Moyen-Orient ou du Maghreb n’a bénéficié d’une telle aide», ajoutant que « les avancées enregistrées sur cette question en Algérie sont remarquables».

Pour mémoire, l’objectif du Protocole de Montréal est de prescrire des mesures de précaution pour réglementer équitablement et éventuellement éliminer toutes les émissions mondiales de substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO). À cette fin, les Parties doivent éliminer graduellement la production et la consommation de SACO ainsi que réduire et cesser le commerce de ces substances
L’Algérie a signé ce texte et s’est véritablement engagée dans l’élimination des CFC.
L’ essentiel de l’aide que le pays reçoit est celle relative à « l’élimination de plus de 85% des CFC qui comme on le sait sont utilisés comme gaz réfrigérant, agent gonflant dans la fabrication des mousses plastiques, gaz propulsé dans la fabrication des aérosols et comme solvant dans diverses applications industrielles, et ce, bien avant l’échéance prévue », précise Chérif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, qui a tenu récemment une réunion à l’occasion de la Journée internationale sur la protection de la couche d’ozone, en présence de Alessandro Parlatore, représentant de l’Onudi en Algérie, Sid-Ali Lebib, directeur général des Douanes, et d’un représentant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).

Selon notre confrère « La Nouvelle République », ces deux dernières institutions auraient bénéficié de matériels et d’équipements leur permettant le contrôle et la surveillance des substances nuisibles à la couche d’ozone.
Le ministre confirme par ailleurs que « 32 entreprises nationales bénéficient de l’aide financière du fonds multilatéral qui est évaluée à 15 millions de dollars ». La DGSN s’est vue confier 18 appareils de récupération et de recyclage des CFC, les Douanes de 59 appareils d’analyse et de détection des substances appauvrissant la couche d’ozone et l’Eniem de 43 appareils de récupération et de recyclage des CFC.