Captage et stockage du CO2 : Metstor explore !
Face aux défis posés par le changement climatique mondial, toutes les solutions de diminution des émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES) doivent être envisagées. Le captage et le stockage géologique du CO2 (CSC) constituent une solution technique qui vise à éviter les émissions de dioxyde de carbone des plus grosses installations industrielles en injectant ce GES dans les couches profondes du sous-sol...
Le projet Metstor mobilise depuis 2006, sous l’égide de l’Ademe, 9 acteurs publics et privés (le BRGM, l’INERIS, l’IFP, le CIRED, l’IPGP, GDF Suez, Géostock, l’Université de Pau et des Pays de l'Adour et Mines ParisTech) autour de la réalisation du site internet www.metstor.fr. Ce dernier s’adresse à l’ensemble des décideurs, aux industriels et au grand public.
Il cherche à proposer une information la plus large et objective possible sur les différents aspects du captage et stockage : la technique et les enjeux bien sûr, mais également les ressources, les risques et les implications sociétales. Le site est subdivisé en 3 volets :
Le 1er volet présente les défis posés par la lutte contre le réchauffement climatique mondial. On y trouve l’ensemble des solutions de diminution de l’impact des GES sur la planète qui sont à envisager dont le captage et stockage géologique du CO2.
Le 2ème volet présente et explique la technique de captage et stockage géologique du CO2 et ses différentes thématiques. Cette partie inclut une méthodologie de calcul des volumes de CO2 stockables dans les différents types de pièges (aquifères, veines de charbon, gisements d’hydrocarbures épuisés), une revue des moyens de transport et d’injection, une analyse préliminaire de risque, une étude des facteurs de vulnérabilité et de l’implication des populations.
Le 3ème volet présente une interface cartographique interactive. Celle-ci fournit des cartes présentant certains des facteurs à prendre en compte lors des démarches de présélection d’un site. En outre, l’utilisateur peut obtenir des estimations de capacités de stockage pour chacun des réservoirs (aquifère profond, champ pétrolier ou gisement de charbon) présent sur une zone donnée. Bâtie sur des principes d’interopérabilité, cette application cartographique permet également d’intégrer des contenus cartographiques externes. Les capacités de stockage décrites sont celles du bassin de Paris (aquifères du Dogger et du Trias) qui couvre le tiers nord de la France, les gisements d’hydrocarbures qui s’y trouvent, une partie du bassin houiller de l’Arc (Bouches-du-Rhône). Les informations géologiques seront enrichies au fur et à mesure des avancées scientifiques et techniques sur les différents réservoirs concernés.
Par ailleurs, une FAQ (Foire aux Questions) permettra aux visiteurs d’obtenir des compléments d’information sur les domaines techniques de la filière.
En complément de cet article, nous vous renvoyons à la lecture de notre entretien : Captage et stockage géologique du CO2 : questions d’avenir.