Canada : amélioration de la gestion des déchets dangereux

Le 25/08/2005 à 11:10  

Canada : amélioration de la gestion des déchets dangereux

Etiquettes déchets dangereux Le gouvernement canadien a adopté cette année une nouvelle réglementation concernant l'exportation et l'importation des déchets dangereux et des matières recyclables dangereuses ( voir notre dernier rédactionnel). Il souhaite ainsi mettre en place les conditions d'une meilleure protection de l'environnement et de la santé humaine . Les derniers chiffres publiés par Environnement Canada indiquent que pour la cinquième année consécutive, les importations de déchets dangereux ont baissé en 2004, même tendance pour les exportations...

Les exportations de déchets dangereux ont diminué entre 2003 et 2004, et les importations destinés à l'élimination ont baissé de plus de 12 000 tonnes par rapport à 2003. Pendant la même période, les importations de matières recyclables dangereuses destinées à la récupération écologique ou au recyclage ont augmenté de près de 11 000 tonnes, soit une hausse de 5,8 %.

A noter plus particulièrement, la baisse des volumes de matières dangereuses destinées à l'incinération et au traitement physique et chimique importées au Québec. Cela peut s'expliquer par la mise en place des contrôles plus stricts de l'enregistrement des établissements d'élimination et de leurs conditions d'exploitation, et l'imposition des exigences de prétraitement pour l'enfouissement.

Plusieurs établissements québécois ont donc dû réduire leurs importations de matières à éliminer provenant d'autres pays en 2004 afin d'apporter des modifications à leur mode de fonctionnement pour répondre aux nouvelles normes et spécifications.

Les chiffres de 2004 révèlent également que les exportations canadiennes de déchets dangereux et de matières recyclables dangereuses ont diminué de près de 13 000 tonnes depuis l'an dernier, ce qui représente une baisse globale d'environ 4 % par rapport à 2003 (de 321 294 à 308 357 tonnes). Cette réduction des exportations est attribuable en partie à la diminution des quantités d'acides et de bases épuisés envoyés à la régénération ou à la réutilisation, de même qu'à la baisse des quantités de catalyseurs, de solvants usés et de matières contenant des métaux envoyés aux Etats-Unis pour la récupération ou le recyclage.