Business 'déchets' : Suez Environnement limite la casse

Le 29/10/2012 à 14:55  

Business 'déchets' : Suez Environnement limite la casse
 Suez Environnement affiche au 30 septembre 2012 un chiffre d’affaires de 11 118 millions d'euros (M€), en variation brute de +1,3% (+139 M€) par rapport au 30 septembre 2011. Le CA du segment 'Eau Europe' est en croissance (+113 M€, +3,6%) ; l’activité bénéficie de volumes en hausse, d’augmentations tarifaires et du développement des nouveaux métiers. Le segment 'Déchets Europe' est également en progression : +24 M€, +0,5%. Il bénéficie notamment du chiffre d’affaires lié à la construction de nouvelles unités de valorisation énergétique au Royaume-Uni et en France ; il est cependant affecté par la diminution des volumes traités et par la baisse des prix des matières premières secondaires. Le CA du segment 'International' est quant à lui en baisse (-126 M€, -4,1% ; ou -30 M€ et -1,1% hors impact de l’usine de Melbourne). L’activité reste toutefois soutenue en Australie, en Amérique du Nord, au Maroc et en Chine...

 "La performance du troisième trimestre 2012 est en amélioration par rapport à celle du premier semestre. L’activité a été soutenue dans le segment 'Eau Europe'. Les résultats sont satisfaisants à l’International, notamment en Australie, en Amérique du Nord, au Maroc et en Chine. L’achèvement de la construction de l’usine de dessalement de Melbourne se déroule de façon satisfaisante, avec l’obtention de la réception officielle de la 1ère ligne de production d’eau. L’usine devrait prochainement produire à pleine capacité. L’activité 'Déchets Europe' est toujours affectée par un contexte économique difficile ; la baisse des volumes traités reste sur une tendance de l’ordre de -3%. Néanmoins, grâce aux effets des plans d’efficacité mis en place, la profitabilité du segment a progressé par rapport à caelle de fin juin. Suez Environnement poursuit donc activement son plan d’adaptation à la crise et continue à privilégier la génération de cash, en restant sélectif dans ses investissements", indique Jean-Louis Chaussade, DG du Groupe.

 Le segment Déchets Europe affiche une croissance organique de +0,5% (+24 M€). Cette hausse provient essentiellement de la construction de nouvelles UVE au Royaume Uni et en France ainsi que d’un effet prix positif (hors matières premières secondaires). L’activité est néanmoins affectée par un environnement macro-économique difficile et par la baisse des prix des matières premières secondaires. Sita France est en croissance organique de +0,7% (+20 M€). Les services sont en croissance grâce à un effet prix positif. Les activités de traitement sont en progression : elles bénéficient notamment de volumes en hausse en incinération et de l’impact positif de la construction d’actifs de valorisation énergétique. En revanche, le tri et recyclage sont affectés par la baisse des prix des matières premières secondaires. L’activité commerciale a été soutenue et a permis de remporter, au cours du trimestre, les contrats de Poitiers (45 M€, 7 ans - voir notre article), Reims (44 M€, 5 ans - voir notre article) ou Saint-Ouen (conception et réalisation de la collecte pneumatique des déchets - voir notre article).

traitement des déchets La zone Royaume-Uni/Scandinavie est en croissance organique de +4,1% (+37 M€). L’activité de traitement est en hausse au Royaume-Uni. Elle bénéficie de la construction en cours de l’incinérateur de Suffolk, d’un effet prix positif provenant principalement de la hausse de la taxe sur l’enfouissement et de volumes incinérés en hausse. En revanche, elle est affectée par la forte baisse des volumes mis en décharge. En Scandinavie, le chiffre d’affaires est également en progression. La zone Benelux/Allemagne est en variation organique de -2,7% (-33 M€). Si les activités de traitement sont stables, l’activité tri et recyclage est pénalisée par la baisse du prix du papier. Les activités de services sont quant à elles affectées par un effet volume négatif, les prix étant globalement stables. Cette zone poursuit son développement commercial avec de nouveaux contrats comme celui de DZV Eiterköpfe (10 M€, 3 ans) en Allemagne.