Bruno Léchevin accède à la présidence de l'Ademe
C'est désormais officiel : sans surprise, le Conseil des Ministres de ce mercredi vient de désigner Bruno Léchevin Président du Conseil d’administration de l’Ademe. Le 13 février dernier, le Conseil d’administration de l’Agence avait proposé sa candidature, en remplacement de François Loos. Celle-ci avait été ensuite approuvée par les commissions compétentes de l’Assemblée nationale et du Sénat (voir notre brève)...
Président national d’un mouvement d’éducation populaire (JOC) à 24 ans, Bruno Léchevin exerce ensuite différents mandats syndicaux (CFDT) au sein des Industries électriques et gazières. En 2000, il est nommé Commissaire de la CRE (Commission de régulation de l‘énergie). Il rejoint en 2008 l’institution nouvellement créée du médiateur national de l’énergie en tant que Délégué général. Il est par ailleurs membre fondateur et vice-président d’Electriciens sans frontières. Cette ONG, fondée en 1986, intervient dans le domaine de l’accès à l’énergie et à l’eau dans les pays en développement.
Son parcours, riche et atypique, est marqué par un fort engagement au service de l’intérêt général et illustre son attachement aux questions sociales et son souhait de conserver un lien constant avec le terrain. C’est sur cette connaissance des difficultés concrètes que rencontrent les Français (consommateurs, entreprises, collectivités) et du rôle des instances publiques que M. Léchevin s’appuiera pour mettre en oeuvre, avec les équipes de l’Ademe, les politiques publiques en matière de maîtrise de l’énergie et d’environnement.
"Le Gouvernement affiche des ambitions fortes en matière de transition écologique et énergétique. L’Ademe en sera le moteur, en portant l’idée que ceci constitue un moyen de sortir de la crise économique. Promouvoir une société économe en ressources, c’est encourager la créativité, la compétitivité, l’activité et l’emploi", a déclaré le nouveau Président. Parmi ses chantiers prioritaires : susciter chez le citoyen l’envie de modifier ses comportements, développer l’offre de formation pour les professionnels du bâtiment, favoriser le développement d’une économie qui consomme moins de ressources et rejette moins de déchets, décliner efficacement les politiques nationales à l’échelle des territoires ou encore lutter contre la précarité énergétique.