Du fait de sa composition complexe, le blister plastique/aluminium des médicaments est incompatible avec les filières du recyclage. Afin de trouver des solutions d’éco-conception pour réduire son impact environnemental, Adelphe a mis en place un groupe de travail réunissant les acteurs de la filière Médicament (voir notre article), dont la première réunion vient d'avoir lieu...
Le groupe de travail 'Blister' est composé de 24 représentants de laboratoires pharmaceutiques, fabricants d’emballages et des filières de recyclage et organisations professionnelles, parmi lesquels le LEEM (Les Entreprises du Médicament), Biogaran, Boiron, Cyclamed, France Aluminium recyclage, Ipsens, Novartis, Pierre Fabre, Sanofi ou encore Vetoquinol.
La première réunion a été l’occasion de faire le point sur les évolutions réglementaires à anticiper, de partager les attentes des différents participants et de dresser le panorama actuel de la filière des blisters qui représente 40% des emballages pharmaceutiques produits en France. Le PVC, au cœur des débats, a été identifié comme un des facteurs limitant la recyclabilité des blisters de médicaments.
D’autres rencontres vont être programmées début 2020 afin de permettre aux différents acteurs de la filière pharmaceutique d’identifier les pistes techniques pour permettre au blister de rejoindre une filière de valorisation ou de recyclage. A terme, le groupe de travail souhaite être en mesure de livrer une vraie analyse technique et de partager les travaux réalisés pour aider les entreprises du secteur à amorcer le plus rapidement possible un changement, "d’autant qu’un nouvel emballage pour un médicament nécessite de modifier l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de ce médicament, une procédure d’enregistrement longue et complexe", souligne Adelphe.