Suez a posé cette semaine la première pierre du BioResourceLab, son nouveau centre de recherche dédié à la transformation de déchets organiques en bioressources, à Narbonne (voir notre article). Objectif : trouver de nouvelles voies pour valoriser les déchets organiques, de manière plus qualitative et quantitative...
Le BioResourceLab travaillera, en partenariat avec des instituts académiques pour l’enseignement et la recherche ou avec des start-ups, à l’élaboration de solutions innovantes pour transformer les déchets organiques en bioressources. Ces nouvelles ressources permettront de produire de l’énergie, sous forme de chaleur, d’électricité ou de biocarburant, des matériaux de construction, des fertilisants pour les sols, mais aussi des molécules d’intérêt pour l’industrie de la chimie.
Ces bioressources se substituent aux matières premières d’origine fossile, limitant l’impact écologique notamment en diminuant les émissions de gaz à effet de serre (GES). En réintégrant également les déchets dans les cycles de production et d’usage, l’exploitation de la biosphère, qui fournit les matières premières, est réduite et des terres arables sont libérées à des fins alimentaires. Ce concept à un nom : on parle de développement des "Bioraffineries Environnementales".
Le BioResourceLab accueillera à terme 15 scientifiques : des chercheurs, des ingénieurs, des techniciens et des doctorants, spécialistes en microbiologie, en biotechnologie, en agronomie, en chimie. Ils réaliseront des tests expérimentaux à différentes échelles, du laboratoire (250 m² dédiés) au pilote de plus grande ampleur (350 m² de halle expérimentale).