Bioplastiques : quelle perception par le grand public ?
Réalisée en ligne entre le 28 janvier et le 1er février derniers auprès d’un échantillon national représentatif de la population française connectée à Internet et âgée de 15 à 65 ans, une enquête BVA (commandée par Passion Céréales) révèle que si seulement 7% des Français ont déjà eu en main un produit fabriqué en bioplastiques, ils sont une majorité à en reconnaître la contribution environnementale et à penser que ce sont des produits d’avenir...
7% des Français connaissent les bioplastiques au moins de nom (9% des hommes et 5% des femmes). 7% également ont déjà eu un produit fabriqué en bioplastique entre les mains (des sacs en plastiques 5%, et des emballages 3%) ; c’est principalement l'information qui figure sur les produits qui permet leur identification.
Après avoir appris que les bioplastiques sont fabriqués en partie ou en totalité à partir de matières végétales renouvelables (telles que le blé, le maïs ou la pomme de terre) et qu’ils sont biodégradables, 64% des personnes interrogées ont déclaré trouver les bioplastiques très intéressants et 67% pensent qu’ils peuvent contribuer à résoudre les problèmes d’environnement.
Les bioplastiques gardent une bonne image même après présentation de leurs principaux inconvénients : 45% des Français pensent qu’il s’agit d'un produit d’avenir, et 44% croient que son développement peut contribuer à réduire l’impact de l’homme sur l’environnement.
Pour 69% des personnes interrogées, la contribution des bioplastiques à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est un avantage très important, tout comme leur biodégradabilité et compostabilité (67%), l’économie de pétrole qu’ils permettent de générer (63%) et leur origine végétale (57%).
En admettant qu’ils coûtent le même prix, 88% des personnes interrogées privilégieraient un produit en bioplastique plutôt qu’un produit en plastique issu du pétrole. 39% des Français se disent même prêts à payer plus cher un produit en bioplastique : 67% d'entre eux accepteraient de payer au moins 20% de plus pour un produit d’une valeur de 5 euros.
En rapport direct avec le sujet, nous vous renvoyons à la lecture de notre exposé : Les bioplastiques ont la patate !.