Bioplastiques : du nouveau dans les tuyaux…
On annonce plusieurs grandes nouvelles dans le petit monde des bioplastiques… de 5 à 10% des films et emballages d’ici 2015 et puis…, aussi…
Diversifier les ressources de matières premières pour produire les emballages de demain est un des objectifs des industriels de l’emballage plastique et souple.
« Les matières d’origine renouvelable pourraient représenter de 5 à 10% des emballages et films d’ici 2015. La chimie verte va en effet permettre d’apporter de nouveaux matériaux qui devront répondre à l’ensemble des fonctionnalités de l’emballage (hygiène, sécurité alimentaire, conservation, …).
Les matières plastiques issues de ressources renouvelables sont déjà sur le marché mais représentent quelques contraintes :
– Quantités disponibles faibles
– Caractéristiques techniques limitées
– Prix
L’évolution de l’utilisation des bioplastiques dans les emballages se fera au fur et à mesure du développement des quantités disponibles et des possibilités de maîtrise de leurs coûts. Les industriels accompagnent leur développement pour être prêts en 2015 ». Tel était le message délivré par Elipso lors de leur dernière conférence de presse (voir notre exposé).
Mais il y a du nouveau et ça pourrait faire du bruit dans Landerneau !
L’amendement de Charles de Courson, visant à taxer les sacs plastiques de caisse (voir notre exposé) aurait été retiré ce vendredi dans la mesure où la FCD, Fédération du commerce et de la distribution, et donc la grande distribution s’est (enfin) engagée à permettre un accès plus libre à la consommation de sacs biodégradables (à ne pas confondre avec les plastiques fragmentables).
Par ailleurs, elle réitère son engagement de ne plus distribuer de sacs « gratuits » à partir de fin 2011.
Le tout dans une convention, qui serait en passe d’être signée tout, tout bientôt, si cela n’a pas été fait il y a quelques heures, entre la FCD, le Club Bioplastiques, Elipso, Plastic Europe, l’AMF et le ministère de l’Ecologie.
Il va de soi que cette convention va dans le sens du développement de la valorisation de qualité des matières et déchets organiques en vue du développement du compostage, telle que prévue dans le Grenelle, d’où la participation du ministère dédié à l’environnement.