Inau
gurée, mardi 4 juillet, la chaufferie biomasse de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qui aura nécessité une dépense de 40 millions d’euros, permet de porter à plus de 50 % la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du deuxième réseau de chaleur francilien, un réseau d’une puissance totale de 184 MW qui alimentera en chauffage et eau chaude sanitaire 40 000 équivalents logement sur les quatre communes de Saint-Denis, Stains, Pierrefitte et l’Île-Saint-Denis…
Isabelle Kocher (Directeur Général du Groupe Engie), Farida Adlani (Vice Présidente à la Région Île-de-France), Patrick Braouezec (Président de Plaine Commune Energie), Didier Paillard (Vice-Président de la Communauté d’Agglomération Plaine Commune et Président du SMIREC), Laurent Russier (Maire de Saint-Denis), Joëlle Colosio (Directrice régionale Île-de-France de l’Ademe) ont inauguré la nouvelle chaufferie biomasse de Saint-Denis ce 4 juillet. Avec l’introduction de plus de 50% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique du réseau de chaleur des villes de Saint-Denis, Stains, Pierrefitte et L’Ile-Saint-Denis, cette installation convertie à la biomasse illustre la mobilisation du territoire, en faveur de la transition énergétique.

Baptisé Plaine Commune Energie, il couvre un large périmètre puisqu’il alimente l’équivalent de 40 000 logements répartis sur quatre communes, Saint-Denis, Stains, Pierrefitte et L’Ile-Saint-Denis. Avec presque 60 km de canalisations enterrées et 400 points de livraison, le réseau de Plaine Commune est le deuxième plus important réseau de chaleur d’Île-de-France et le troisième plus grand réseau de France.

« Notre engagement se poursuit pour participer activement à l’accélération de la transition énergétique sur notre territoire », a indiqué Laurent Russier, maire de Saint-Denis. On retiendra par ailleurs que le recours majoritaire à une énergie verte fera bénéficier les usagers d’une réduction de la TVA à 5,5% sur leur facture de chaleur, et que la mise en oeuvre de ce projet a été soutenu financièrement par l’Ademe à hauteur de 4,4 millions d’euros et par la Région Île-de-France pour 2 millions d’euros, sur les 40 millions d’investis.

