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L’Ademe vient de dévoiler une étude d’évaluation nationale des disponibilités en biomasse forestière pour l’industrie et l’énergie, à l’horizon 2035. La biomasse est en effet la première source d’énergie renouvelable en France, qui dispose d’une importante surface forestière. Menée avec l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) et l’institut technologique FCBA, en collaboration avec les Ministères en charge de l’Environnement et de l’Agriculture, cette étude fournit des informations de référence concernant les volumes de bois exploitables dans le futur. Elle confirme que les forêts françaises sont disponibles et mobilisables pour développer le bois-matériau et le bois-énergie à l’horizon 2035…




Dans les 2 cas, les prélèvements restent largement inférieurs à l’accroissement biologique annuel de la forêt. Cette sylviculture permet en parallèle de renouveler les peuplements ainsi que d’adapter la forêt et la rendre moins vulnérable au changement climatique. L’analyse montre que près de 80% de la ressource supplémentaire concerne les essences feuillues ; en revanche, les disponibilités des essences résineuses sont très limitées. Elle montre également la complémentarité des filières : environ la moitié de la ressource supplémentaire disponible pour l’énergie et l’industrie est conditionnée à la mobilisation du bois d’œuvre.

La forêt française constitue un puits de carbone très important, en séquestrant chaque année l’équivalent de 15% des émissions nationales. Elle fournit aussi de la ressource pour produire des matériaux et de l’énergie. La mobilisation additionnelle de la ressource forestière pour du bois-matériau et du bois-énergie dans le cadre d’une gestion durable comporte plusieurs avantages : elle permet de substituer l’usage de combustibles fossiles, de matériaux impactant le changement climatique, et de prolonger le stockage de carbone des arbres dans les produits bois, contribuant ainsi à terme à atténuer l’effet de serre. La récolte de bois contribue à dynamiser l’activité économique locale, notamment dans les régions rurales, et également à favoriser les démarches d’économie circulaire en utilisant tout le bois, du tronc pour le bois-matériau aux petites branches pour le bois-énergie. Enfin, la mobilisation durable de la biomasse facilite l’adaptation de la forêt française aux conséquences du changement climatique.
Pour plus d'informations et consulter / télécharger cette étude de l'Ademe sur la biomasse forestière, rendez-vous ici.
