La chaleur, issue à 85% de la combustion de biogaz produit sur le site de l’ISDND (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux) exploitée par Suez, servira à chauffer l’eau distribuée sur le réseau. Une chaufferie d’appoint fonctionnant au gaz naturel apportera les 15% restants, pour absorber les pointes de consommation en hiver ou assurer le réseau en cas d’indisponibilité de la chaufferie biogaz.
Le nouveau réseau de 6,5 km alimentera aussi en chaleur, chauffage et eau chaude, plusieurs bâtiments publics tels que piscine, gymnase, centre culturel, résidences locatives et maison de retraite. Il permettra de couvrir 100% des besoins thermique de l’ensemble des bâtiments raccordés. La récupération de la chaleur verte produite par Suez et acheminée par Engie Cofely permettra aussi une réduction 2.720 tonnes de CO2 par an.
En France, le chauffage des bâtiments représente 20% des émissions françaises de CO2 et 30% de la consommation d’énergie. Le développement de réseaux de chaleur urbains alimentés par du biogaz s’inscrit dans les objectifs nationaux de 23% de part des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie d’ici 2020 et dans les différentes mesures portées par la France à l’occasion de la COP21.