
Avec une flotte de 17 navires, Hurtigruten est la plus importante compagnie de croisières d’exploration au monde (voir ici). Après plusieurs investissements massifs dans les technologies vertes, et notamment dans des moteurs hybrides, elle franchit aujourd'hui une nouvelle étape : propulser ses navires avec du biogaz liquéfié (BioGNL) produit à partir de restes de poissons et autres déchets organiques...


L'introduction du premier navire de croisière au monde à propulsion hybride, le MS Roald Amundsen (voir ici). Ce bateau est spécialement conçu pour naviguer au cœur d'une nature vierge, notamment en Antarctique, avec un respect de l’environnement inédit.
Le lancement d'un projet de transition verte à grande échelle, avec le remplacement des propulsions traditionnelles au diesel par des moteurs à gaz et des blocs de batteries sur plusieurs navires. Ces bateaux seront les premiers navires à fonctionner au biogaz liquéfié.
D’ici 2021, Hurtigruten prévoit d’équiper au moins 6 de ses navires de systèmes de propulsion biogaz et de batteries associés à des moteurs GNL. "La décision d’utiliser du biogaz liquéfié issu de déchets organiques correspond parfaitement au type de solutions opérationnelles que nous recherchons. Les déchets sont raffinés pour produire une énergie exempte de tout combustible fossile. Cette solution permet également d’éliminer les émissions de soufre, d’oxydes d’azote (NOx) et de particules", indique Frederic Hauge, Fondateur et Directeur Général de l’ONG Bellona Foundation.

