BIOeCON ou comment muscler la biomasse cellulosique ?

Le 22/04/2011 à 18:09  

BIOeCON ou comment muscler la biomasse cellulosique ?
biomasse cellulosique BIOeCON, pionnier et leader dans le domaine de la conversion de la biomasse non comestible, a collecté 1 million d'euros supplémentaires auprès des parties prenantes existantes, dont une subvention accordée par le Ministère néerlandais des affaires économiques, pour concevoir et construire le prototype d'une pile à combustible qui pourrait convertir directement la biomasse cellulosique en électricité...

 Ce concept, dont le nom de code est BiCEPS (Biomass Conversion to Electrical Power Systems), est en cours de développement en collaboration avec l'Université de technologie d'Eindhoven (Pays-Bas) et le groupe du Professeur Rutger van Santen, qui a récemment été remplacé par le Professeur Emiel Hensen. Le prototype de la pile à combustible sera construit par une équipe dirigée par le Dr Hans Heinerman, Directeur du Développement commercial chez BIOeCON.

 Il s'agit du troisième projet de technologie de pointe de BIOeCON depuis sa formation au début de l'année 2006 : en 2007, BIOeCON a formé une coentreprise appelée KiOR, financée par Khosla Ventures, dans le but de développer et de commercialiser un processus de craquage catalytique de la biomasse (Biomass Catalytic Cracking - BCC), grâce auquel les déchets de biomasse peuvent être convertis en carburant de transport. KiOR, basée à Houston au Texas (Etats-Unis), a atteint la phase de démonstration avec une première installation commerciale actuellement en construction dans le Mississippi.

 En 2009, BIOeCON et Petrobras ont conclu un accord de co-développement visant à développer et commercialiser un processus appelé BiCHEM, dont le but est de convertir la biomasse cellulosique en produits chimiques adaptés aux polymères et/ou aux additifs pour carburants. Un groupe international de recherche dirigé par le Professeur Jacob Moulijn a été formé au campus High Tech d'Eindhoven pour faire la démonstration de BiCHEM à l'échelle pilote.