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Suite à la publication de la Feuille de route dédiée à l’Economie circulaire (voir notre exposé), l’Ademe revient sur les résultats de son "Etude technico-économique de la collecte séparée des biodéchets", qui montre l’impact très positif d’une collecte séparée des biodéchets pour les collectivités qui l’ont mise en place, en termes de réduction des déchets et d’amélioration du geste de tri...



En effet, les collectivités ayant instauré une collecte séparée des déchets alimentaires, collectent des quantités d’ordures ménagères résiduelles (OMR) et de déchets alimentaires inférieures à la moyenne nationale d’OMR (199 kg/hab/an contre 262 kg/hab/an). Globalement, une baisse globale des tonnages de déchets ménagers et assimilés (DMA) de -13% est constatée avec la mise en place de la collecte séparée des déchets alimentaires.
Cette collecte séparée, indépendamment des consignes de tri (avec ou sans déchets verts) a également un effet positif sur le tonnage de déchets recyclables collectés. Avec les moyens de communication déployés lors de sa mise en place, elle incite les usagers à mieux trier sur l’ensemble des flux, et les collectivités constatent un effet d’entraînement sur le tri. Ainsi, la production moyenne de déchets recyclables s’élève à 97 kg/hab/an dans les collectivités ayant mis en place une collecte des biodéchets contre 79 kg/hab/an au niveau national.
Le point de vigilance soulevé par l’étude est le coût global de gestion des DMA qui a pu augmenter dans certaines collectivités suite à la mise en place de la collecte séparée des biodéchets. Il est néanmoins possible d’instaurer une collecte séparée des biodéchets à coût constant grâce à une optimisation globale du service : substitution de collecte d’OMR, réduction des fréquences...
