Bayeux : Viria valorise au mieux le biogaz

Le 13/01/2009 à 18:41  

Bayeux : Viria valorise au mieux le biogaz

Thibault Houéry, de la société Viria, Dominique Roussaud, directeur du centre d'enfouissement et Martin Lamy, responsable du groupe Lamy Le groupe Lamy via la SEA ( Service Environnement Action) exploite depuis 1998 un centre d'enfouissement situé à Esquay-sur-Seulles, aux portes de Bayeux. Une autre de ses filiales, la société Viria vient d'installer une unité de transformation et valorisation du biogaz en énergie électrique sur ce site. Démarrage en ce mois de janvier 2009...

« Jusqu'à maintenant, nous brûlons la majeure partie du gaz qui s'échappe des alvéoles de stockage, rappelle Dominique Roussaud, directeur du centre d'enfouissement SEA, situé aux portes de Bayeux. Une partie de ce biogaz sert déjà à nettoyer et sécher le sable extrait des carrières alentours. Mais il est dommage d'en gaspiller. »


C'est pour cela, qu'une autre filiale du groupe Lamy , la société Viria a mis en place une unité de transformation et de valorisation du biogaz en énergie électrique. L'investissement est de l'ordre de trois millions d'euros pour une production via les deux générateurs de 1 120 KW.

Au niveau pratique, le biogaz est séché et filtré contenant 50% de méthane. Le gaz alimente deux moteurs de seize cylindres. L'électricité produite est vendue à EDF sur une base de huit centimes au kilowatt plus trois centimes accordés pour la valorisation du biogaz . Le contrat a été signé pour une période de quinze années.

Actuellement, ce sont 800 m3 de biogaz qui sont issus du cet d'une superficie de 12 ha. Mais « Nous atteindrons les 1 000 m3 quotidiens pendant dix ans. Ensuite, la production diminuera doucement. Elle cessera dans vingt ans. » ajoute le directeur.

Un autre avantage de l'installation est le traitement des lixiviats, une partie pouvant étre séchés via la chaleur dégagée par les moteurs. La boue obtenue est ensuite remise en décharge. " Ce système évite de doubler la capacité de la station d'épuration existante. » explique Roussaud.