Baudelet Environnement : 84 millions pour recycler et valoriser davantage

Affiner sa stratégie, trier, valoriser et recycler plus, minimiser l'enfouissement, multiplier par deux les capacités de l'unité de méthanisation, et donc investir pour assurer l'avenir, tout en travaillant sur ce vaste projet en concertation avec les collectivités locales et les associations de protection de l'environnement, constituent les grandes lignes de la politique de Baudelet Environnement, une entreprise familiale qui a débuté son activité consacrée à la récupération et au recyclage des déchets aux lendemains de la 1ère guerre mondiale...
Ce sont 84 millions d'euros qui seront investis par le groupe familial implanté dans les Hauts de France et en Normandie, un montant qui servira à parfaire l'image du recyclage sur le territoire desservi, et à rendre encore plus performante l'entreprise qui souhaite à terme doubler les tonnages entrants qu'elle destine au recyclage.

Le second axe de développement tient dans la volonté de booster l'activité du tri en ajoutant à l'existant, une seconde famille de déchets. Le centre dédié sera en effet équipé de telle sorte qu'il sera à même de poursuivre le tri des DIB, d'une part, mais de travailler aussi, sur celui des déchets du BTP, une activité qui permettra de capter des ferrailles, du bois, et de produire des graves qui pourront être utilisées par les entreprises locales. L'objectif de la loi consistant à recycler 70% des tonnages d'une part, mais aussi de limiter les dépôts sauvages, ce quisuppose des installations industrielles en nombre suffisant et suffisamment équipés pour capter ce qui a lieu d'être.

Par ailleurs, en tant qu'exploitant d'une ISDND, l'entreprise utilise évidement de l'argile pour garantir l'étanchéité du site : « nous récupérerons de l'argile polluée, que nous dépolluerons, pour la réemployer dans le cadre de notre activité », ce qui constitue un exemple de ce que peut réaliser l'entreprise en matière d'économie circulaire. Le Pôle matériaux bénéficiera d'ailleurs, d'un investissement global de 8 millions d'euros pour recycler des sédiments pollués des canaux ou encore des terres polluées. « Nous traitons déjà des sédiments et terres souillés par les hydrocarbures. Grâce à nos nouvelles installations, nous serions à même de traiter aussi, ceux pollués par des métaux tels que cadmium, plomb zinc et mercure », ce qui apportera là aussi, une nouvelle valeur ajoutée à l'ensemble...Dans un registre complémentaire, « nous serons prochainement à même de produire des granulés commercialisables, à partir de déchets plastiques qui étaient destinés il y a encore peu de temps, à l'enfouissement »...

Dans cette logique, « nous disposions d'une autorisation de 600 000 t en 2017 et sommes passés à 510 000 t cette année, notre objectif étant de n'enfouir que 350 à 400 000 t maximum en 2025 », confirme Olivier Ramackers : « notre volonté est d'orienter le maximum de matières vers le recyclage, et d'être en mesure de recycler 150 000 t supplémentaires à moyen terme, ce qui justifie les investissements importants que nous mettons en oeuvre ».
Et de conclure : « notre projet est ambitieux et vise la pérennité de l'entreprise au coeur de son territoire ; il a été co construit avec des associations de protection de l'environnement et avec les collectivités locales concernées. Cette démarche nécessite une concertation à tous les niveaux, un consentement collectif et exige que l'on y consacre du temps. Avec le recul, elle s'avère constructive puisqu'elle nous permet de
Si tout se passe comme prévu, et après que les autorisations nécessaires seront entérinées, l'essentiel des travaux sera mené rapidement, le solde de ceux-ci étant porgrammé pour 2025-2026.


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