Batteries Ni-MH: Toyota France et SNAM organisent le recyclage
Toyota, malgré des déconvenues assez médiatisées- cf le rappel de plus de 10 millions de véhicules depuis le mois de septembre 2009- est toujours qualifiée de pionnier et de leader dans le secteur de l'automobile hybride. Dès 2000, la Toyota Prius est commercialisée en Europe. L'entreprise entend alors poursuivre la réduction de son impact environnemental en optimisant le recyclage des batteries nickel-hydrure métallique (Ni-HM) de ses véhicules hybrides en fin de vie.
Pour info, les batteries Ni-MH ont été commercialisées au début des années 90 ; elles présentent une énergie volumique supérieure d'au moins 30% par rapport aux accumulateurs Ni-CD (Cadmium-Nickel) et sont aujourd'hui dépassées en termes d'énergie massique par les accumulateurs Li-ion (Lithium-ion) et Lithium-Polymère. Leur recyclage doit être effectué très soigneusement, car elles sont composées d'éléments corrosifs pour la peau et les yeux. Elles sont actuellement utilisées pour équiper les voitures hybrides (moteur à combustion+moteur électrique).
Par le passé, les batteries étaient renvoyées au Japon, chez Panasonic, afin d'être traitées. Mais Toyota a fait appel à la SNAM, société autorisée par arrêté préfectoral à recycler des batteries de véhicules hybrides, à l'issue d'un processus d'audit et de validation des procédés de traitement par l'ingénierie du constructeur Toyota Motor Corporation.
Dans le cadre d'un projet de collecte d'un projet et de recyclage au niveau européen, Toyota et la SNAM ont mis en place un schéma pour assurer la traçabilité de ses batteries. Elles seront donc collectées et traitées dans les installations de la SNAM de Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Le réseau de concessionnaires du constructeur se chargera des démarches auprès de la SNAM. Cette dernière met à disposition ses capacités logistiques auprès de toute une autre entité susceptible de détenir une batterie Ni-HM. Pour cela, il suffit d'adresser un mail à l'adresse suivante: batterie.hybride@snam.com en précisant le nombre et le type de batterie de véhicules hybrides à collecter.
La SNAM, société qui procède au tri des piles issues de collectes ménagères et au recyclage de piles et batteries nickel-cadmium, nickel-hydrure métallique et à l'ion lithium, investit massivement dans son domaine. Elle est installée sur deux sites, Viviez d'Ores (Aveyron) et St-Quentin-Fallavier (Isère). Elle recycle déjà des batteries issues du ferroviaire, de la téléphonie mobile, de l'informatique portative...
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