Balles de plastiques : un transport mieux optimisé
Par rapport à il y a 10 ans, le transport des balles de bouteilles et flacons plastiques a grandement évolué et s'est par conséquent amélioré. On le doit à 3 facteurs : la bonne densité des balles (on transporte moins d'air qu'avant), la régularité de leur taille et l’optimisation des chargements. A l'heure où le prix du carburant et des transports explose, le développement des modes alternatifs apporte valablement sa pierre à l'édifice. Une bonne idée pour réduire les coûts !...
L'an passé, le poids des chargements était en moyenne de 16,44 tonnes, soit 2% de plus qu’en 2008. Comparé au poids moyen des chargements il y a 10 ans, cela représente 1 590 camions en moins sur les routes.
"Valorplast partage les économies ainsi réalisées entre les opérateurs des centres de tri, qui réalisent des chargements supérieurs à 15 tonnes, et le prix de reprise. Rappelons que dans les PTM (Prescriptions Techniques Minimales), le chargement minimum est de 12 tonnes seulement. Cela a représenté un intéressement au transport de 223 500 euros en 2009", indique la société dans sa dernière lettre d'information.
Toujours l'an passé, les distances parcourues ont diminué pour se stabiliser autour de 409 km, soit 1,2% inférieures à 2008. Cela a été possibler en favorisant la proximité des lieux de recyclage, tout en optimisant les distances parcourues par les 150 000 tonnes reprises, au départ des 232 centres de tri approvisionnés par 1 035 collectivités en garantie de reprise, réparties sur tout le territoire français.
"Nous travaillons avec 12 transporteurs, équipés de flotte de camions-remorques grand volume, pour optimiser les chargements. Les coûts de transport ont diminué en 2009, grâce à la baisse du prix du gazole, la renégociation des tarifs et l’optimisation des distances parcourues et des chargements", explique la société.
Les améliorations constatées sont également dues au développement des transports alternatifs. Valorplast utilise ainsi le fret maritime pour approvisionner ses clients au Portugal. Grâce à "l’autoroute de la mer" initiée par l’industrie automobile au départ de Montoir-de-Bretagne (44), ce sont 36% des flux vers le Portugal qui ont transité par la mer en 2009. Cela représente 31 000 km de route épargnés, 27 tonnes de CO2 évités et 10 230 litres de gasoil économisés. Les centres de tri choisis réalisent des balles d’une très bonne densité, ils permettent donc un chargement efficace des remorques et n’impactent pas financièrement les coûts de transport, malgré les ruptures de charges.
Autre mode de transport alternatif développé : le fret fluvial. "Au départ du centre de tri du Havre, nous avons réalisé le premier essai de livraison par péniche de l’usine de France Plastique Recyclage, située à Limay le long de la Seine (78). Plusieurs solutions techniques sont actuellement étudiées pour définir les conditions économiques optimales de ce transport alternatif à la route", précise Valorplast.
crédits photos : Valorplast