Bali poursuit sa lutte contre le plastique

La lutte contre les déchets plastiques risque de s'intensifier sous peu sur l'ile indonésienne de Bali : haut lieu touristique, une activité économique importante, les pouvoirs publics ont interdit l'usage des pailles et des sacs dans cette matière. Ce ne sera qu'un début ; les vagues de détritus déferlant sur les plages idylliques mettent le paradis indonésien est en danger...
L'île de Bali ne recycle aujourd'hui que 48% de ses déchets (selon une étude publiée en juin par un groupe d'universitaires, de représentants des autorités locales et d'entreprises, le Bali Partnership, soutenu par la Norvège). Le reste est majoritairement brûlé ou mis en décharges qui n'ont rien à voir avec celles que nous connaissons dans nos contrées. Et puis, bien sûr, il y a les tonnages qui n'ont d'autres exutoires que la nature terrestre ou aquatique.

"La plainte a été rejetée (...) et en conséquence le règlement peut être appliqué", a indiqué Made Teja, le responsable de l'agence pour l'environnement de Bali. "Nous espérons que les consommateurs, comme les entreprises soutiendront ce programme."

Le vaste archipel qui compose l'Indonésie, 17 000 îles, est le deuxième pollueur marin derrière la Chine : aussi, le pays s'est engagé à réduire la pollution par les déchets plastiques de 70% d'ici 2025. Pour parvenir à ce résultat, il compte renforcer ses capacités de recyclage, mais également réduire la consommation de plastique à usage unique et lancer des campagnes de nettoyage à grande échelle, pour sensibiliser la population relativement peu informée des enjeux pour le devenir de leur territoire.
"Nous essayons de sensibiliser les gens" (…) "Ce que nous voulons c'est réduire le volume des déchets et expliquer que les consommateurs ne doivent plus utiliser des plastiques jetables, comme des sacs, des pailles ou du polystyrène", a également développé Made Teja.
